Eau Gazeuse

Après avoir passé des aventures avec le beau Zéno, Mélodie était de nouveau partie à l'aventure. Se laissant portée par les courants marins, la jeune sirène se rendit compte qu'elle s'était à nouveau trop éloignée de son lieu d'habitation et que son père allait encore gueuler, car il se faisait bien trop de soucis pour sa petite fille chérie. Une fois ce moment de réflexion passé, elle haussa les épaules, puis faisant comme si ce n'était pas grave, elle remonta à la surface. Attendant que sa queue de sirène laisse sa place à ses jambes, elle scrutait ce qui l'entourait, et heureusement pour elle, personne ne semblait avoir remarqué sa présence.

Quatre jours plus tard, Mélodie semblait s'être bien adaptée à la vie sur cette île. Bien que les habitants étaient un peu étranges lorsqu'ils buvaient trop de la boisson locale, elle semblait s'être fait quelques amis, ce qu'elle trouvait plutôt pas mal, car après tout c'était ce qu'elle désirait le plus, même s'ils n'étaient pas au courant de son petit secret, elle trouvait que c'était déjà pas mal comme lien qui reliait la terre à la mer. Pour se faire un peu d'argent, elle avait prit le rude rôle de serveuse. Chantant et servant à boire, l'endroit où elle travaillait commençait à devenir célèbre, car les clients semblaient adorer ses chansons.

Aujourd'hui, elle n'avait pas encore commencé son service, et dans la chambre où elle se trouvait, elle comptait les merveilleuses pièces qu'elle avait reçues comme bonne main, ainsi que quelques petits cadeaux de ses admirateurs tout en songeant que son père allait beaucoup moins râler lorsqu'il verrait le trésort qu'elle lui ramènerait. Après avoir fini de compter son inventaire, elle sorti pour aller faire un tour dans la ville, car ayant le temps, elle avait envie de découvrir d'autres recoins qu'elle n'avait pas encore découvert. C'est en marchant tranquillement qu'elle entendit du vacarme dans une rue.

- Sais-tu à qui tu t'adresses sale petite pouilleuse ? Demanda un marine, qui avait une carrure imposante, à une pauvre jeune fille maigre et sale

- Bien sûr que non, elle ne sait pas ! Si elle ne sait même pas se nourrir convenablement, tu crois vraiment qu'elle est assez intelligente pour savoir qui ont est ? Répondit un autre marine, qui visiblement ne connaissait pas ce qu'était la faim vu la taille de son ventre

- Alors dans ce cas, faut qu'on lui rentre dans le crâne qu'on est de la marine et qu'il est strictement interdit de nous quémander de la charité pendant qu'on déjeune ! S'exclama le troisième marine à la mine patibulaire qui montrait clairement qu'il n'était pas un gentil malgré qu'il fasse partie de la marine

- S'il vous plait... Ne me faites pas de mal... Je... Je voulais juste un peu d'aide, et si... Si vous êtes de la marine, vous devriez être gentils et m'apporter de l'aide ! Mon petit-frère et moi on risque la mort à chaque instants, ont a besoin de vous ! Supplia la pauvre jeune fille en étant à genoux et en sanglottant tout en tremblant de peur

- Tait-toi ! Tu importunes un commandant de la marine et ses coéquipiers pendant qu'ils mangent et tu vas en payer le prix petite idiote ! Clama le premier homme avec une voix menaçante

Mélodie voyant la scène, était terrifiée par la cruauté de ces hommes. Le seul marine qu'elle avait prit le temps de connaître n'était pas comme ça, et cela la choquait de voir que des hommes sensés être bons s'en prennent à une innocente.

"Arrêtez !!!"

En criant ce seul mot, Mélodie c'était précipitée et c'était mise devant la demoiselle, se prenant alors un coup de gourdin, qui la fit tomber par terre et qui lui fit voir des étoiles. Les hommes voulaient recommencer à taper, mais en remarquant que Mélodie était intervenue, le chef de cette bande fit un signe à ses hommes pour qu'il arrêtent, puis il désigna Mélodie.

- Bande d'idiots ! Vous ne devez pas la tabasser, elle nous a servit à boire l'autre jour ! Une beauté pareille qui sert des ivrognes c'est du gâchis ! Menottez-la et embarquez-la sur notre navire ! ça c'est une femme, ça vaut vraiment la peine de s'en occuper, pas comme ce torchon !

En entendant ces mots, les deux autres crétins c'était mit à rire alors que Mélodie était encore à demi-consciente, car le coup qu'elle c'était reçue sur la tête était vraiment très puissant. Face à tout ce qu'elle venait d'entendre, la fille d'environ quatorze ans scrutait la scène en pleurant de plus belles, étant pétrifiée par la peur tout en ce demandant comment il était possible que des gens aussi méchants puissent exister.

Mélodie commençait doucement à revenir parmi les vivants à cause du bruit. C'est en voyant le combat qu'elle revint complètement à elle. Se frottant la tête, elle pu apercevoir une inconnue qui les défendait. Se mettant sur les genoux, elle scruta la scène en ayant un regard interloqué, et avait une expression déterminée, qui montrait qu'elle avait envie d'aider leur sauveuse. N'en ayant pas le temps, elle ne pu que sourire à l'inconnue lorsque cette dernière les rassura. C'était la première fois qu'elle voyait un tel style de combat, et elle le trouvait un peu effrayant, mais très efficace. Dès qu'elle le pu, elle prit la parole pour répondre à la demoiselle.

"Merci beaucoup ! Heureusement que vous êtes intervenue à temps, je vous doit une fière chandelle !"

Elle dit ces mots en se relevant complètement. Elle était sincère, sans son intervention, elle aurait été dans de beau draps. Elle ne pu pas continuer sa phrase, car une voix tonitruante raisonna dans tout le quartier, lui coupa la parole.

- Espèce de sales garces ! Vous avez fait quoi à mes potes ?! Je vais vous apprendre à ridiculiser mes amis !!!

*Tient, il y en avait quatre, il était caché où ce marine ?*

Se demanda mentalement Mélodie à elle-même en entendant un quatrième laron de cette sale équipe de pourris hurler comme si on venait de tuer ses coéquipiers. En le voyant se précipiter sur elles avec une hache à la main, Mélodie ne prit pas le temps de peser le pour et le contre. Une goutte d'eau se forma dans sa main avant qu'elel ne soit envoyée contre l'homme, qui fini encastrer dans un mur, assez loin de leur position.

"Bon, j'espère qu'à présent, ont leur a tous règlé leur compte ! Elel se tourna vers la gamine en soupirant Au moins, tu n'es pas blessée, c'est ce qui compte le plus"

Lui faisant un sourire en lui parlant gentiment, la fillette fini par craquer. Ayant retenu ses larmes à cause des attaques des filels, qui l'avaient impressionnées, elle se relâcha en se précipitant vers Mélodie la serrant dans ses bras en pleurant à chaudes larmes.

- Merci beaucoup à vous deux !!! J'ai eus tellement peur !!! Je ne savais pas qu'ils étaient méchants ! Moi j'ai toujours pensé que la marine c'était des gentils ! Pourquoi ils sont méchants ?! Je leur ais demandé de l'aide !!!

"Calme-toi, c'est fini"

La jeune fille parlait très vite et versait encore plus de larmes qu'avant, prouvant ainsi qu'elle avait été terrorisée par sa rencontre avec cette bande de mauvaises graines. Mélodie ne sachant pas comment l'aider, fini par lui chanter une douce chanson en espérant que cela fonctionnerait.


En faites, Mélodie avait réagit à l'instinct et ne se doutait pas que son attaque de toute à l'heure plus sa chanson pourraient mettre la puce à l'oreille de ce qu'elle était véritablement. Dès qu'elle eut terminé de chaner, la jeune fille lui sourit, semblant aller mieux.

- Merci ! C'était joli ! Je me sens mieux ! Votre voix me rappelle celle de ma maman ! Elle a été tuée lors d'un affrontement entre deux gangs rivaux, elle était simplement là au mauvais moment, au mauvais endroit, et depuis, avec mon petit-frère on doit survivre, mais c'est dur. On est tout seul, ont a plus de famille.

En entendant l'histoire de la jeune fille, le coeur de Mélodie se brisa en milels morcaux. Que devait-elle faire de plus pour aider cette pauvre enfant ? Son regard crois alors celui de leur sauveuse, se demandant si elle avait une idée en tête pour la sortir de la misère ou de savoir quoi en faire pour qu'elle évite de verser à nouveau des larmes.

Quand les soldats de la marine arrivèrent, Mélodie senti que la petite se collait encore plus à elle qu'avant, lui faisant comprendre qu'elle avait peur.

"N'ait pas peur, je te protégerais si eux aussi ne sont pas gentils"

Chuchota Mélodie à la jeune fille, tout en se sentant prête à en découdre si nécessaire. Heureusement, elle n'eut pas à le faire, car ils étaient de leur côté, et en plus, ils étaient sous les ordres de la femme qui les avait aidées, ce qui fit écarquiller les yeux à la fille aux cheveux bleus.

"ça alors ! Vous êtes aussi des marines ! Des bons marines ! ça c'est une super bonne nouvelle !"

S'exclama Mélodie après qu'ils aient bien fait tous comprendre dans quel camp ils étaient. En entendant les directives, Mélodie sourit, semblant être contente d'être tombée sur des bonnes personnes. Suites aux ordres, la petite scruta Mélodie un peu comme si elle lui demandait mentalement si elle lui donnait l'autorisation d'aller avec ces inconnus.

"Bien sûr que tu peux leur faire confiance ! Eux ce ne sont pas des vilains, ils ont une bonne âme. Ils ne te feront pas de mal et je suis plus que certaine que tu peux leur faire confiance. Allez va-y, c'est la chance de ta vie mon joli papillon !

Lui disant ces mots en lui faisant un beau sourire, la petite fille eu l'air convaincue et suivit les marines après avoir fait un bisou sur la joue de Mélodie. Rigolant, la sirène la suivit du regard jusqu'à ce que son regard se posa sur l'homme, qui visiblement semblait être troublé par ce dernier, mais restant professionnel, il fit son travail.

"Je vous remercie, vous avez fait du bon travail, même si cela n'était pas nécessaire. Vous êtes adorable !"

L'homme bafouilal un "merci", avant de reprendre ses activités, tout en retrouant son calme professionnel, ce qui amusa la jeune femme. C'est peu de temps après qu'elle croisa le regard de la femme, qui lui fit comprendre qu'elle voulait lui parler, alors Mélodie s'en approcha.

[coor=cyan]"Vous voulez me parler ? ça a l'air important, j'espère que tout va bien. Au faites, je m'appelle Mélodie et vous ?"[/color]

Après tout ce qu'il c'était passé, Mélodie s'attendait à ce que la femme lui fasse un discourt ou une remarque, qu'elle espérait être sensée. Etant attentive à ce qu'il allait ce passer, Mélodie restait calme, se disant qu'elle n'avait rien à craindre de quelqu'un qui l'avait protégée.