- Chéri, je te l'assure ! Je ne suis pas folle ! Elle m'a bien demandé comment elle pouvait faire pour nous aider à gagner plus d'argents et elle m'a demandé ce qu'elle pouvait développer comme capacités pour avoir un emploi et elle était très sûre d'elle !

- Voyons Lucie, elle n'a que deux ans, elle ne peut pas te tenir un tel discourt ! A cet âge, les enfants apprennent à dire "Papa" ou "maman" ! C'est carrément impossible ! Yuri ! Lâche immédiatement la canne à pêche de paap, ce ne'st pas un jouet !

- C'est d'ailleurs étonnant qu'elle ait été la chercher... On dirait qu'elle est en train de l'annalyser pour savoir comment elle fonctionne !

- Je te jure que si elle la démonte pour mieux l'étudier, je vais lui montrer ce qu'il ce passe quand son père est en colère ! Yuri ! ma canne !

Alors que les adultes discutaient à l'intérieur du cas de leur enfant, cette dernière ce trouvait à côté, sur les genoux, en train d'étudier l'outil de travail qu'elle avait piqué à son père, la trouvant des plus fascinante. Son père lui donna un ordre, ce dont elle fit semblant de ne pas avoir entendu, puis lorsqu'il le remarqua, son père, un grand barbu, tonna de plus belles, ce qui fait que l'enfant lâcha l'outil et baissa la tête, avant de la relever en souriant.


"Z'ai trouillé, ze vais fabillé des obzets et papa seila content ! Vite ! Du bois !"

En entendant sa fille adoptive parler, Alfred eût l'air des plus choqué, tandis que sa femme, un joli brin de fille aux yeux clairs, eût l'air satisfaite. Peu de temps après avoir dit ce qu'elle voulait faire, Yuri ce leva et ce mit à courir en direction de la porte d'entrée. La poignée étant trop haute, elle sautilla sur place afin d'avoir l'espoir de l'atteindre. Son père, revenant de sa surprise, vint vers elle et la saisit dans ses bras, la serrant contre lui pour lui faire un câlin, ce que ne comprenait pas sa fille.

"Papa !?"

- Dit-donc toi, tu sais que tu m'impressionnes ? Comment tu as su apprendre à parler aussi bien pour ton âge ? Comment ça ce fait que tu ais de la suite dans les idées alors que tu n'as que deux ans ? Tu as toute ta vie pour te trouver du boulot, laisse-toi le temps de grandir !

"Le zouilnal c'est iligolo ! Nan ! Papa et maman pauviles, aloils ze veux pas qu'ils soient tilistes pailce que ze fais ilien !"

En l'entendant rire, son père ce mit à ce demander ce qu'elle avait pu lire dans le Mizu Mizu pour être aussi hilare. Bon, il y avait des lettres qui semblaient ne pas encore réussirent à passer dans sa petite bouche d'enfant et pourtant, son discourt était assez compréhensible et avait du sens, ce qui le rendait fier et en même temps, lui faisait peur. Qu'est-ce qu'il a bien pu rempêché des eaux comme phénomène ? Est-ce qu'il est possible qu'elle soit en avance sur son âge et qu'elle soit surdouée ? En entendant les questions intérieurs de son mari, Lucie ce rapprocha d'eux et leur sourit tendrement.

- Ne t'inquiète pas, à ce qu'il parait, il y a des enfants bien plus mûres que d'autres, ils sont juste surdoués, mais par contre, il y a des choses évidentes pour nous qui le seront moins pour elle, j'espère juste que ce n'est qu'une simple anomalie passagère. Quoiqu'il en soit, je connais un ami qui fait passer des tests de QI, il acceptera sûrement de nous en faire un gratuit. Qu'est-ce que tu en penses ?

- Eh bien, je pense que je vais aller apprendre à ma petite princesse à utiliser une scie, une ponceuse et un tournevis !

- Alfred-chéri, tu n'y penses pas ?! Tu n'es pas sérieux ?! C'est très dangereux, elel n'a pas encore la force pour tenir tout cela dans ses mains !

- Qui te dire qu'elle va tout tenir en même temps ? Et puis, si personne ne lui apprend, elle le fera en cachette et ce blessera, je préfère partager mes connaissances plutôt que de l'envoyer à l'hôpital ! En plus, elle veut ce rendre utile. Allez vient mon trésor, papa va t'apprendre à couper du bois !

- Chéri, sois raisonnable ! Alfred Kuro je te défend de franchir cette porte sinon je vais fair eune crise de nerf ! Grrr, il m'énerve quand il a une idée en tête !!!!

Les études, ça coût encore bien plus cher que l'école, donc même avec une bourse d'étudiant, elle ce disait que cela serait impossible de poursuivre l'éducation de leur fille tant aimée si elle était vraiment surdouée et que plus tard, elle voudrait avancer dans une branche universitaire. Lucie n'eût pas trop le temps de ce lamenter, car son mari prit une décision qui lui déplu fortement. Criant très fortement lorsque la porte ce claqua, elle soupira et râla en les entendant rire.

Quelques jours plsu tard, sa maman l'emmena faire ces fameux tests et cette dernière ne fût pas déçue du résultat. Remerciant grandement son ami, elle prit la feuille et sa petite et toutes les trois, elles ce rendirent dans un endroit oÙ les enfants pouvaient jouer. En faites, c'était juste un stratagème pour ce vider la tête, car elle essayait d'oublier son chagrin, car elle ne savait pas quoi faire de cette intelligence trop élevée pour une simple fille de pêcheur. Pendant ce temps, Yuri, quant à elle, s'ennuait grandement, car elle ne savait pas trop avec qui ou quoi s'amuser.

"Ze m'ennuie !!!"

Lâcha la fillette sans ce soucier de ce que pouvait penser les autres enfants de son zozotement. Tapant du pied, elle croisa les bras, l'air boudeuse, avant de remarquer que des plus grands, tourmentaient une fillette d'à peu prêt son âge.

"Hey vous êts pas gentils !!!"[/color]

S'exclama la petite fille aux cheveux gris. En l'entendant s'exclamer, les deux garçons qui tourmentaient la petite ce mirent à rigoler puis reprirent leurs actions. C'est alors qu'un caillou vint frapper l'épaule de l'un et un autre fusa tout juste après poru toucher l'épaule de l'autre garçon, comme quoi, le premier prototype de lance-pierre qu'elle avait fait avec son père était redoutable ! Les deux garçons, ayant eût la peur de leur vie, s'en allèrent en pleurant dans la jupe de leur mère. La petite qu'elle venait de protéger ce mit alors à rire et lui fit un sourire.

"S'ils t'embêtent, vient me voiil ! Z'habite pas loin. Ze m'appelle..."

- YURI VIENT ICI TOUT DE SUITE !!!!

Ayant très vite comprit qu'elle avait fait une bêtise, Yuri perdit son sourire et revint auprès de sa mère. Cette dernière l'empoigna par le poignet et la tira en direction de la maison alors que la petite faisait un signe d'au revoir avec sa petite main. Une fois à la maison, la petite fût punie, puis sa mère s'en alla trouver son père, qui venait tout juste d'accoster.

- Ah te voilà toi ! Je suis furieuse ! A cause de toi et de tes idées sutpides, j'ai faillis avoir une mère hystérique sur le dos ! Notre filel a eût la bonne idée de blesser deux garçons juste parce qu'ils embêtaient une fillette de son âge ! Pourquoi tu rigoles ? Dit-le-moi ! Cette gamine, si on ne lui apprend pas le respect, on va avoir de gros problèmes sur le dos et ce n'est pas une plaisanterie !

- J'étais un peu comme elle, mais avec plus d'années dans le ciboulot ahah ! Ne t'en fait pas va, elle n'a que deux ans, il ne faut pas l'oublier, avec le temps, elle deviendra quelqu'un de bien, j'en susi persuadé !

- M'ouais, si tu le dis, en tout cas, c'est ce que je craignais, ta filel est surdouée !

- Parfait, comme ça, je pourrais continuer à lui apprendre des trucs, je suis au moins sûr qu'elle le retiendra ! Si tu le permet, je vais enlever mes bottes et te montrer les belles prises que j'ai faites !

Ne comprenant pas pourquoi est-ce qu'il prenait toujours tout bien ce que faisait leur filel adoptive, elle commençait à en avoir marre qu'il la couvre et ne prenne pas au sérieux des choses si graves. Elle espérait qu'avec le temps, cela changera.

Sans m'en rendre compte, je venais de rencontrer le soleil de ma vie, qui allait me causer bien des tracas. Elle s'appelle Yukari, c'est ce que j'ai pu entendre avant de me faire traînée par ma mère lors d enotre première rencontre[/color]

Alors que madame Kuro était en train de plier du linge propre, on sonna chez elle. Après avoir ouvert, son visage devint pâle, car c'était le professeur de l'école enfantine où Yuri y avait été inscrite même si ses parents ce demandaient si cela en valait vraiment la peine, enfin il fallait bien qu'elle apprenne à vivre comme une enfant de son âge, donc il était normal de la scolariser. Cela faisait une année qu'elle y était et elle avait vraiment l'impression d'y être pour rien. Le seul point positif était qu'elle ce trouvait dans la même classe que Yukari et ça, c'était trop bien ! Elle était donc presque tout le temps à ses côtés, pour l'aider quand elle ne comprenait pas ce que le prof leur demandait de faire et puis, elle pouvait la protéger dès que quelqu'un lui faisait du mal.

En faites, Yukari n'était pas le cliché de la jolie petite fille modèle, non, elle était tout le contraire. Elle n'étais pas très belle et ne pouvait pas s'empêcher d'avoir la bougeotte et de ce fait, Yuri avait des fois du mal à la suivre. Elle avait tout le temps peur de son inconscience et de ce fait, Yuri était souvent fatiguée à la fin de la journée, mais au moins, elle avait le sourire, elle était heureuse, car en plus de s'être faite une amie, elle s'était trouvée une amoureuse, car bien qu'ellle n'avait pas comprit les paroles de ses parents, elle ne ce rendait pas compte qu'elle n'avait pas le droit d'aimer quelqu'un du même sexe. Normalement, c'est mignon quand un enfant dit qu'elle a un amoureux, masi quand c'est une amoureuse, ce n'est pas souvent aussi mignon qu'on pourrait le penser, car la plupart du temps, ce n'est pas accepté à cause de la fermeture d'esprit des parents. Pour ce qui est de ceux de Yuri, ces derniers n'étaient pas au courant, enfin pas jusqu'à ce que le prof vienne dire coucou.

- Qu'est-ce qu'il ce passe ? Ma petite Yuri a fait des bêtises ?

- Non, elle n'en a pas fait. A vrai dire, elle est plutôt studieuse et apprend vite.

- Alors quel est le problème ?

- Votre fille n'est pas à sa place. Elle a beau n'avoir que cinq ans, elle pourrait passer déjà faire des examens de fin d'années et cela ne serait même pas étonnant qu'elle les réussisses. Vous rendez-vous compte madame que vous avait mit au monde un génie ? Vous ne pouvez pas gâcher un tel alent. Cependant, il faudrait que vous la motiviez, car on dirait qu'elle fait exprès d'être bête pour rester avec sa petite-copine. Je suis désolé de vous l'apprendre, mais je crois bien que son coeur est aussi en avance sur son temps et qu'elle n'est pas tombée amoureuse de la personne. Vous savez, il y a des filles bien mieux que mademoiselle Nanami.

- Qu'est-ce que... Qu'est-ce que vous insinuez ? Sortez ! Sortez de chez moi ! SORTEZ !!!!

Lucie était en soucis pour sa fillette, mais le prof la rassura, enfin pas totalement, car en apprenant la nouvelle, elle devint toute blanche, puis en écoutant la suite de la conversation, elle péta un câble et prit le balai pour chasser le prof avec, semblant être devenue franc folle en l'entendant dire que son petit coeur portait définitivement bien son prénom. Ne voulant pas avoir de problèmes et ne voulant aps ce recevoir un coup, le prof s'en alla. Lucia claqua la porte derrière elle, puis reposa le balai à sa place.

- YURI VIENT ICI DE SUITE !!!!

Gueulant et tournant dans la maison, la femme était devenue hystérique. Ne trouvant pas sa fille, elle donna un coup de pied contre l'un des meurs de la maison en jurant, avant de ce laisser tomber à genoux, ce mettnat à pleurer. Après l'annonce de sa trop grosse dose d'intelligence, voilà qu'on lui annonçait que sa fille aimait les filles, c'était vraiment le coup de grâce pour la pauvre femme qui aurait tant voulu ne jamais que son mari ramène cette enfant à la masion. Yuri, quant à elle, était chez Yukari et elle jouait avec cette dernière. Riant tout comme son amie, elle ce sentait vraiment bien à ses côtés. En voyant l'heure qu'il était, elle ce senti gênée, puis triste.

"Désolée Yukari, je dois rentrer, maman va être inquiète si je ne reviens pas à temps pour le diner !"

- Oh zut ! On ce revoit demain à l'école ?

"Ouiiii !!! Bye, je t'aime ! Dit, quand on le pourra, on ce mariera ?"

- Si tu veux, a demain !

Lui faisant un gros bisou sur la joue, Yuri prit son cartable et s'en alla, mais avant de partir, elle ce tourna pour dire ce qu'elle pensait à la fillette. Cette dernière ne semblant pas comprendre la tournure de la phrase, accepta, ce qui plu beaucoup à Yuri, qui avait le sourire jusqu'aux oreilles. Disant au revoir aux parents de sa jolie promise, elle s'en alla chez elle en courant, semblant être contente de revenir à la maison. Une fois à l'intérieur, elle pu voir sa mère en larmes, ce qui la surprit. S'approchant, elle fût surprise de voir sa mère ce redresser et lui donner une claque, assez violente pour la faire tomber au sol. Une fois debout, sa mère la scruta avec un regard haineux.

"Mais maman, je suis pas en retard, j'ai fais quoi de mal ?"

- Ne fait pas l'innocente, tu sais très bien ce qui ne va pas ! Je ne veux plus que tu ailles à l'école, c'est moi qui te donnera les cours au moins, on aura moins à payer ! Ne t'en fait pas, avec ton père, on trouvera un remède qui soignera le mal qui te ronge ! En attendant, tu es punie dans ta chambre ! ça t'apprendra à être en avance mademoiselle la surdouée !

"Mais j'ai rien fait de mal ! Je suis pas malade !"

Ce faisant traînée et enfermée dans sa chambre, Yuri ne comprit pas, ce qui la fit pleurer à chaudes larmes, car elle voulait continuer à voir Yukari et en ne pouvant plus étudier, elle la verrait moins, ce qui lui fendait le coeur. Lorsque son mari rentra du travail et qu'il demanda ce qu'il ce passait et que sa femme lui raconta toute l'histoire, elle ce reçu une baffe, ce qui l'étonna grandement.

- Même si notre fille s'est détournée du droit chemin, cela n'est pas une raison pour la traiter comme une lépreuse. J'irais lui parler et je lui expliquerait la situation, elle comprendra, j'en suis sûr !

Même s'il semblait penser comme sa femme, il ne désirait pas brutaliser Yuri. Dès qu'il lui ouvrit la porte, elle sauta dans ses bras, trop heureuse qu'il soit gentil avec elle, ce que sa mère n'eût pas l'air d'apprécier, ce demandant qui Alfred aimait le plus entre elle et Yuri, ce qui commençait à la rendre un peu jalouse.

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Lucie avait fini par ce calmer et le scandale qu'elle avait créé n'était à présent, plus qu'un mauvais souvenir et la jeune fille avait pu retourner à l'école à condition qu'elle ce tienne tranquille et n'embête plus la fille des Nanami comme elle le faisait. Yuri avait promit, cependant, elles ce voyaient en cachette et bien qu'elles n'avaient que six ans, elles ce découvraient mutuellement, même si l'autre le faisait avec plus d'avidités puisqu'elle étiat en avance sur son temps, mais jamais elle ne lui aurait fait de mal, alors il n'y avait pas de soucis à ce faire là-dessus. Un jour, en fin d'après-midi, en rentrant de l'école, elle pu voir ses parents qui semblaient ennuyés, comme si quelque chose les dérangeaient.

"Papa ? Maman ? Quelque chose ne va pas ?"

- Oui mon trésor, nous sommes embêtés, car tante Lise nous invite chez elle pour le souper et vu qu'elle n'aime pas les enfants, tu ne peux pas venir avec nous et nous n'avons trouvé personne pour te garder !

"Oh c'est pas grave maman, je peux rester toute seule !"

- Tu es sûr mon coeur ?

"Oui ! Si j'ai peur, Lemon me protégera !"

- D'accord, alors si tu dis que tout ira bien, on y va ! Pense à bien fermer les volets !

- Sert-toi dans le frigo, il y a de quoi te restaurer. Bonne soirée mon ange !

"Bonne soirée papa et maman, je vous aime !"

Embrassant à tour de rôle ses parents adoptifs, ces derniers s'en allèrent en ayant le coeur léger. Les regardant partir, elle scruta le chat jaune et le prit dans ses bras. Cela ne faisait qu'une année qu'il avait rejoint la famille et la fillette semblait bien l'apprécier. Le portant jusqu'au salon, elle le plaça sur le canapé, puis s'assit et le caressa, puis elle prit le journal de son père et ce mit à le lire. En parcourant des articles, elle eût des yeux ronds comme des soucoupes.

"Oh non ! ça parte de cambrioleurs et papa n'a pas lu le journal ! Il faut que je me dépêche, sinon ils vont venir chez nous et ils vont tout nous prendre !"

S'exclamant avec sa voix d'enfant, elle ce mit à courir partout, après avoir lâché le journal, semblant ne pas savoir par oÙ commencer. Fermant très rapidement totu ce qu'elle arrivait à fermer, elle ce dit, en cours de route, que cela ne suffirait pas, alors elle mit des pièges un peu partout dans la maison, comme cela, il n'arriverait rien aux précieuses économies de ses chers parents. Après avoir passé une chouette soirée, la fillette alla ce coucher. Le chat alla dormir avec elle et cela ne dura pas longtemps avant qu'il n'y ait un grand "boum", suivit d'une sonnette d'alarme qui couvrit des jurons. Ce faisant réveiller par le bruit, la miss ce réveilla en sursaut.

"Oh non, je pensais avoir tout bien fermé ! Papa et maman comptent sur moi, je ne dois pas les décevoir !"

Sortant de sa chambre le plus doucement possible, la fillette en pyjama rose ne pouvait faire peur à personne, sauf qu'elle avait dans ses poches un lance-pierre et un petit pistolet qui tirait des balles à blanc, ce qui fait que les voleurs auraient mal, mais ne seront pas morts s'ils ce font toucher. La demoiselle aurait normalement dû avoir peur, mais ce n'étit pas le cas, elle ce sentait très confiante et sachant que l'on comptait sur elle, elle ne voulait pas décevoir. une fois à l'extérieur de la pièce, elle pu voir que deux hommes armés s'étaient prit les pieds dans ses pièges et qu'ils semblaient avoir de la peine à s'en défaire. Ce cachant derrière la porte, elle devait ce retenir de rire. Ce rendant compte qu'il y avait quelqu'un, l'un deux devint légèrement livide.

- Bob, on est pas seul !

- Panique pas Dick, c'est peut-être qu'un chat, il y a personne dans cette baraque ! Une fois qu'on sera libre, on pourra enfin tout piquer !

Le plus petit des deux, était tout fin et portait un ensemble noir avec une cagoule, empêchant quiconque de voir son visage lui permettant ainsi de rester méconnu de la population et le second, qui lui répondait au nom de Bob, contrairement à Dick, était plus grand et plus costaud autant au niveau du poids que du muscle, ce qui faisait d'eux une bonne paire de cambrioleur. Cependant, cela ne les aidaient pas à s'échapper plsu vite des petits pièges de la fillette. Lorsqu'ils réussirent enfin à ce libérer, ils eurent l'air comme soulagé. Malheureusement pour eux, dès qu'ils eurent fait un pas, ils ce firent canarder par des tirs bien précis, ce qui leur faisait terriblement mal et en même temps, faisait encore plus peur à Dick.

- Je t'avais bien dit qu'ont étaient pas seuls ! Qui est là ?

"La mort et vu que vous avez été très vilains, je vous donne un aller simple aux enfers !"

En entendant la voix enfantine bien flippante de la gamine, dont elle avait fait exprès d'accentué pour qu'elle ait un air terrifiant, comme sortie d'outre-tombes, ce qui eût son petit effet, car Dick ne bougea plus, il était comme figé par la peur, tandis que Bob, voulant être sûr qu'il ne s'agissait que d'une farce et qu'il n'y avait pas de fantôme, ouvrit la porte en la tirant devant lui et lorsqu'il vit la fillette en pyjama rose, il eût envie de rire, mais son envie s'en alla de suite lorsqu'il la vit le pointer avec le premeir pistolet qu'elle avait fabriqué, certes il ne conteanit pas des balles dangereuses, qu'importe, les terroriser était très distrayant et en plus, cela lui permettait de sauver la maison de ses parents.

"Bonsoir monsieur Bob ! Vous voulez jouer avec moi à celui qui esquivera le mieux la balle ? Ihihihih !!!"

Bien qu'elle était bien plus petite que l'adulte, à cause de sa taille d'enfant, il pouvait bien voir, à son sourire sadique, qu'elle n'hésiterait pas à tuer et de leur côté, cela ce voyait qu'ils n'avaient pas d'armes à feux.

- Allons, allons, c'est très dangereux ce genre d'outils, tu pourrais te blesser avec petite ! Dit, tu ne veux pas retourner au lit ? Tonton Bob va te raconter une jolie histoire pour t'endormir et ce que tu as vu ne seras bientôt qu'un lointain souvenir. Hein ? Tu veux ?

[coor=violet]"Me touchez pas ! Vous êtes vilain, vous, vous êtes pas lavé les mains et en plus vous avez pas enlevés vos chaussures avant de rentrer, pis vous avez pas sonné avant de rentrer et c'est pas bien ! Papa et maman non plus ils sont pas riches, ont a juste assez d'argents pour vivre, alors du balais sinon je vous fais éclater la cervelle comme une citrouille !!!"[/color]

Alors que l'homme tenta de ce justifier, la gamine tira un coup, faisant bien exprès de viser de façon à ce qu'elle ressorte de la maison par le trou qu'avait fait les bandits. Ces derniers, en l'entendant parler, eurent l'air très étonné par sa maturité, surtout à son âge. Sa voix, par contre, n'était pas trop crédible à cause du fait qu'elle était toute fluette, mais en s'énervant comme elle le faisait, il y avait de quoi comprendre qu'elle ne plaisantait pas.

"Vous êtes sourds ? Je vous ais dit de partir !"

Tirant une fois de plus, ils préfèrent s'en aller, car cette gamine avait l'air de très bien savoir ce qu'elle faisait et ils ne voulaient pas mourir, donc ils préférèrent obéirent. Une fois à l'extérieur, ils ce firent attraper par la marine, tandis que ses parents venaient à peine de rentrer. En les voyant, Yuri sauta dans leurs bras.

"Papa ! Maman ! Je suis contente de vous revoir ! J'ai été une bonne fille, j'ai défendu la maison ! Je suis une bonne artilleur ! Plus tard, je serais tireuse d'élite et vous serez fiers de moi !"

- On est déjà très fier de toi, inutile de te projeter dans l'avenir, ont est très heureux que tu sois entré dans notre vie

En entendant ces mots, Yuri sourit davantage. Après avoir coffré ces malfrats, la marine expliqua qu'une voisine avait entendu des coups de feu chez eux et de ce fait, ils avaient agit en conséquences. Etant vraiment fier de leur enfant, Lucie ce dit qu'Alfred avait bien fait d'insister sur le fait de lui apprendre la construction d'armes et comment s'en servir, sinon le peu d'économies qu'ils avainet de côté seraient parties en fumée. Puisqu'on les avaient également averti de ce détail, ils avaient décidés de rentrer plus tôt et au final, Yuri n'avait pas eût besoin d'eux pour ce débrouiller.

Depuis son exploit, ses parents lui faiaient un peu plus confiance et son père la formait de plus en plus dans l'art du maniement d'armes à feu et la coachait également dans ses créations, dont elle semblait avoir de plus en plus de facilité à construire. Avec son imagination, elle avait pu permettre à ses parents d'avoir un tout petit peu plus d'argents de côté, mais ce n'était toujours pas suffisant pour vivre correctement, alors la gamine ce donnait corps et âme pour le bien-être de sa famille, tout en continuant à aller à l'école, faire ses devoirs et passer du temps avec Yukari. Allant sur ses huit ans, la petite demoiselle semblait vraiment savoir ce qu'elle voudrait faire plus tard, comme métier, même si elle l'avait déjà dit plus d'une fois à ses parents, qui, au début, pensaient qu'elle avait encore le temps avant de trouver le métier de ses rêves, mais à présent, ils semblaient en être asusi persuadés qu'elle.

A cause du port à oreille, la nouvelle s'était vite répandue comme quoi, une étrange fillette était devenue une experte dans la création et maniement d'armes, ce qui faisait la fierté de ses parents. Yuri, elle, pensait que c'était normal qu'on parle d'elle, car venant d'une enfant, ce type d'informations n'étaient pas courantes et il fallait bien parler de quelque chose dans l'île où elle vivait. Au moins, ce qu'elle avait fait lui permettait de sortir plus souvent toute seule avec ou sans Yukari, car leur parent respectifs leur faisaient confiance. Cependant, en allant s'aérer les idées en allant au parc, elle ne pensait pas une seule seconde qu'elle ce ferait enlever. Alors qu'elle était sur le banc, à réfléchir, elle senti quelque chose s'approcher derrière elle, mais elle n'eût pas le temps de réagir que déjà elle sentait un mouchoir imbibé d'un étrange liquide ce poser sur son nez, ce qui l'endormit très rapidement. Lorsqu'elle ce réveilla, elle pu ce rendre compte qu'elle ce trouvait dans une chambre, qui n'était pas du tout la sienne.

*Je suis où là ? C'est quoi cette mauvaise blague ?*

Ce questionna la demoiselle en remarquant qu'elle ce trouvait sur un lit bien trop grand pour sa taille d'enfant. C'était une chambre très simple, avec le minimum d'accessoires pour y vivre, ce qui lui fit alors songer qu'il s'agissait d'une chambre d'ami. Quelques minutes plus tard, après s'être assie sur son lit, elle pu voir la porte s'ouvrir doucement, tandis qu'un homme cagoulé pénétrait à l'intérieur en déposant un sac de matériel devant ses pieds.

- Tu es désormais notre esclave. Je te conseil de travailler le plus possible sur des armes afin qu'on puisse les vendre et gare à toi si tu échoues !

Peu de temps après avoir dit cela, il s'en alla en refermant la porte à clef derrière lui. Pas du tout apeurée, Yuri prit le sac, puis ouvrit la fenêtre du premier étage et avec beaucoup d'agilités et de dextérités, elle réussi à descendre en ayant le cran nécessaire pour le faire. Une fois sur la terre ferme, elle s'enfuit en courant le plus possible, sans que ses kidnappeurs n'aient remarqués qu'elle était partie. Ce ne fût que lorsqu'elle arriva chez elle qu'elle arrêta de courir. Rangeant ainsi le sac dans l'endroit de stockage, elle entra par la suite chez elle et fit un gros câlin à sa maman, qui la scruta avec un air intrigué, ce demandant ce qu'il c'était passé.

"Maman, il y a des méchants hommes qui m'ont enlevée, mais t'inquiète pas, j'ai bien géré la situation. Par contre, je suis fatiguée, je vais aller dormir, bonen nuit !"

Sa maman, ce demandant si c'était vrai ou non, laissa sa fille lui faire un bisou, avant de disparaître dans sa chambre. Après avoir bien réfléchit, Lucie ce mit à rigoler, ce disant que sa fille était vraiment un sacré phénomène, car elle était revenue comme de rien, comme si elle était partie faire une balade, alors qu'elle devait avoir eût la peur de sa vie. Ce disant que plus tard, elle allait devenir quelqu'un de formidable, elle sourit en ayant hâte de dire la bonne nouvelle à son mari, enfin si on pouvait appeler cet instant de la journée une bonne nouvelle.

"Voilà, tu peux ouvrir les yeux !"

- Oh Yuri ! Elle... Elle est trop belle ! Tu m'apprendras à la manier ?

"Bien sûr ! Je t'apprendrais en cachette, je n'aimerais pas que nos parents me grondent pour t'avoir offert une arme ! Bon désolée ma chérie, je dois y aller, papa et maman m'attendent, car à ce qu'il parait, ils ont quelque chose à me dire d'important"

- D'accord ! Tu reviendras me raconter ce qu'ils t'on dit ? J'ai envie de savoir ! Tient ! Désolée, je sais rien faire de mes dix doigts, mais au moins, tu penseras à moi

"Merci beaucoup ! J'en prendrais soin ! A plus !"

Elle avait demandé à Yukari de fermer les yeux, puis elle avait mit dans ses maisn, une jolie dague bien scuptée et maniable. Certes, ce n'était pas un cadeau approprié pour une fillette de neuf ans, amsi qu'importe, Yuri s'en moquait bien, car pour elle, c'était le plus beau cadeau qu'elle pouvait lui faire et lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle fut émerveillée par le travail de sa meilleure amie, qui était le plus beau cadeau qu'elle avait reçu jusqu'à présent pour son anniversaire. Partager ce secret avec elle plu beaucoup à Yuri, qui accepta. Yukari lui offrit un noeud noir, qui plu aussi beaucoup à la fillette, qui le mit directement dans ses cheveux, car elle aussi avait eût son anniversaire, mais deux semaines plsu tôt. Ce faisant chacune un bisou, Yuri s'en alla en ayant l'air la plus heureuse des filles de l'île, ce qui allait radicalement changé par la suite.

Lorsqu'elle arriva enfin chez elle,r elle pu remarquer que ses parents étaient dans le salon et ne l'attendaient pas à la cuisine, avec une mine réjouie, comme à leur habitude. Ce posant des questions, elle commença par caresser Yellow, qui était venu lui dire bonjour, puis elle s'en alla dans la pièce, avec beaucoup moins d'entrains que tout à l'heure. Qu'est-ce qu'il ce passait ? Ils avaient une mine tellement abattue, on aurait dit qu'il venait d'y avoir un mort dans la maison ! C'était une ambiance qui ne plaisait pas du tout à la fillette, qui dégluti difficilement, avant de s'asseoir par terre, les jambes en tailleur, sur le vieux tapis où le chat jaune vint ce coucher à côté d'elle.

"Vous vouliez me parler de quelque chose d'important ? De quoi s'agit-il ?"

- Eh bien ma petite fille chérie, sache que quoi qu'on puisse te dire, tu resteras toujours dans notre coeur

- Oui, on t'aime de tout notre coeur

En les entendant dire ces paroles, elle avait l'impression qu'ils allaient fondre en larmes, ce qui l'étonna, car d'habitude, ils n'étaient pas triste quand ils lui parlaient. Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien lui avouer ? Un terrible secret ? Sur elle ? Lequel ? Elle haussa un sourcil,  ce demandant quelle comédie ils étaient en train de lui jouer.

- En faites... Tu n'es pas notre fille

- Nous t'avons adoptée

En entendant cette révélation, Yuri faillit tomber à la renverse tellement elle était choquée par cet aveu. Comment ça ? Elle n'était pas leur fille ? Elle avait toujours pensé qu'elle l'était ! Cependant, elle était tellement surprise par cete annonce qu'elle ne savait pas si elle devait être triste ou non, car il devait sûrement bien y avoir une raison.

"Mes parents m'aiment pas ? J'étais pas voulue ?"

- On ne sait pas mon amour, je t'ai trouvée dans un panier qui a sûrement dû dérivé jusqu'ici. C'était peut-être un accident, tu as peut-être été emportée par la montée des eaux par une faute d'inattention, mais ce qui est sûr, c'est que j'ai cherché pas retrouvé tes parents

Ce voulant être rassurant, son père adoptif lui raconta comment il l'avait trouvé. Suite à ce récit, Yuri fit une moue mécontente, avant de ce lever pour aller ce jeter dans les bras de ses parents, ce qui eût la'ir de les surprendre.

"C'est pas grave si je sais pas qui sont mes vrai parents, pour moi, vous êtes mes vrais parents et je vous aimes ! Pourquoi vous avez toujours l'air triste ?"

Ses parents semblaient être contents qu'elle réagisse bien malgré son jeune âge. Cependant, ils avaient toujours l'air triste et Yuri ne comprenait pas, surtout qu'elle avait bien réagit. Elle recula un petit peu, pour mieux les observer

"Papa ?! Maman ?! Il y a un problème ?"

- Il n'y en a plus, car grâce à tes talents, tu nous a permit de régler toutes nos dettes

"Oh super ! Je suis trop contente !"

- Oui, c'est ça ! Allez va jouer dans ta chambre !

Yuri était toute contente de pouvoir servir à quelque chose, mais si elle avait remarqué le regard que lançait son père à s amère, elle aurait été beaucoup moins souriante. Lui parlant avec un ton un peu énervé, son père lui demanda d'aller dans sa chambre, ce qu'elle fit volontier, suivit du chat avec qui elle ce mit à jouer avec tout en lui présentant ses armes et ses poupées.. Oui, on peut bien être un génie dans sa tête et avoir encore une âme innocente d'enfant, enfin plsu pour très longtemps.. C'est en jouant tranquillement qu'elle entendit ses parents s'engueuler, qu'elle sursauta ne s'y attendant pas et ne comprenant pas de quoi il était question. Après avoir mangé le repas du soir, on sonna à la porte.

"Je vais ouvrir !"

- Non ! Toi tu restes là et tu ne bouge pas !

Lui aboyant une fois de plus dessus, Yuri baisa la tête en ce demandant ce qu'elle avait fait pour qu'il ne soit pas très gentil avec elle., alors que d'habitude, il était adorable avec elle, ce qui la rendait un peu triste. Les entendant parler, Yuri ne semblait vraiment pas comprendre de quoi il s'agissait, jusqu'à ce que cet homme louche pénétra dans la cuisine pour la juger du regard, avant de sourire de toutes ses dents, affichant un air satisfait, qui faisait un peu peur à la fillette.

- En effet, c'est un très joli spécimen ! Dit-moi petite, tu t'appelles comment ? Tu as déjà eût un rapport avec un garçon ? Est-ce que tes culottes ont déjà été remplies de sang ?

"Vous ! Je vous aime pas ! Vous me poser des questions étranges et vous avez pas l'air d'être un homme honnête !"

Ne comprenant absolument pas où il voulait en venir avec ses questions, elle croisa les bras et accentua le mot "pas", pour être sûre de bien ce faire comprendre, tout en scrutant l'homme avec un regard froid. Ses parents étaient gênés, tandis que l'homme ce mit à éclater de rire.

- Tu as raison de ne pas me faire confiance. Je suis capable de faire du mal à ton chat si tu ne te montres pas coopérative

Faisant preuve d'un grand sang-froid, Yuri sorit son pistolet de son petit soutient-gorge et tira sur l'épaule de l'homme, lui faisant une belle balafre qui pissait le sang. Sa mère lui colla une bonne claque, tandis que son père accourait vers l'homme pour lui soigner sa blessure, ce qui surprit la fillette.

"Mais maman ! Il est méchant cet homme, j'ai agis pour notre bien à tous ! Vous devez le chassez et non le soigner !"

- Yuri... Quand je t'ai dis que tu nous aidais à régler nos problèmes avec tes talents, c'est parce que nosu avons vendu tes services à cet homme, alors à présent, tu es une gentille fille et tu lui répond !

"Oui maman... Je m'appelle Yuri... Je... J'aime pas les garçons et non... Enfin, je crois pas, je sais pas..."

En entendant le ton grinçant de Lucie, Yuri comprit qu'elle faisait tout pour garder son calme et éviter de faire une crise d'hystérie, comme elle avait parfois l'habitude de le faire lorsque sa fille n'agissait pas dans son sens. Baisant alors la tête, Yuri répondit et l'homme, qui venait d'être soigné, lui tapota la tête, l'air satisfait.

- C'est bien, c'est très bien, tu vois que tu peux être une gentille fille quand tu le veux. Mes amis, ce soir, vous allez faire fortune, car avec ce que je viens de voir et d'entendre, je double la mise ! Votre petite lionne serait vendue à un excellent prix, je peux vous l'assurer ! Tenez, voici votre chèque !

Une expression d'incompréhension ce lisait sur le visage de la fillette, qui semblait ne pas en croire ses oreilles. Ils venaient de la vendre ? Elle avait bien entendu ? Alors qu'il remplissait un bout de papier, Yuri ce leva et ce précipita vers la porte d'entrée pour essayer de l'ouvrir, mais elle était fermée, alors le temps qu'elle la déverrouille l'homme avait fini de régler la note. Il la rattrapa et la saisit par le bras pour la mettre à l'intérieur d'un sac. Yuri criait beaucoup et agressait sasn remord son acheteur en le griffant et en le mordant, tout en ce débattant, ce qui fait qu'il dû lutter pour la plonger à l'intérieur de l'énorme sac. Il eût du mal à attacher le bout pour qu'elle ne s'enfuie pas et ses parents ne faisaient rien pour venir la sauver, ce qui la fit beaucoup pleurer, car à cet insant précis, elle avait vraiment besoin d'eux. Elle donnait des petits coups dans le sac et tentait de griffer la toile pour ce libérer, tandis que ses cris étaient étouffés par le tissu. Après être parti avec la gamine, ses parents pleurèrent beaucoup, de joie et de tristesses à la fois, heureux parce qu'ils étaient sauvés et malheureux parce qu'ils avaient dû ce séparer de leur précieuse petite fille chérie.

L'homme emmena la jeune enfant jusqu'à son bateau, puis une fois à l'intérieur, il demanda à ce qu'on lève l'ancre. Le disant assez fort pour que son équipage puisse l'entendre, Yuri l'entendit également et depuis l'intérieur de son sac en toile, elle protestait violemment, mais c'était comme parler à un sourd, car à cause de la toile, il n'entendait rien. Lorsque le sac fut ouvert, Yuri n'eut même pas le temps de voir ce qui lui arrivait, que l'homme la saisit par le poignet et lui mit autour du cou un collier qui lui oppressait un peu la gorge, car il était assez près de la peau, d'ailleurs, elle le trouvait lourd, mais elle n'eut également pas le temps de protester qu'elle ce retrouvait enchaînée au mur, comme un chien

Ayant enfin le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait, la petite ce mit à scruter dans tous les sens en ayant un air paniqué, surtout en voyant qu'elle n'était pas la seule dans cette mauvaise posture. Dans la cale du navire, d'autres miséreux étaient dans la même galère, hommes, femmes, enfants.. Toutes les ethnies semblaient être rassemblées parmi les passager de cette croisière de l'horreur. Yuri ne voulant pas faire une miute de plus dans ce lugubre endroit, tira avec ses mains sur son collier pour tenter de l'enlever, mais c'était peine perdue, car ses petites mains d'enfants n'avaient pas la force nécessaire pour tirer ou écarter un objet aussi résistant, ce qui fit rire le vendeur d'esclaves.

- Ahahah que tu es drôle ! Je t'avoue que tu n'es pas la première à tenter le coup. Allez soit sage ma jolie marchandise, ne casse pas trop les oreilles à tes compagnons d'infortunes et si tu peux rêver en cours de route, eh bien je te souhaite de rêver de belles punaises ahahah !!!!

Riant de plus belles, il s'en alla en refermant la porte derrière lui, ce qui fait que tout le monde ce retrouva plongé dans le noir complet. Normalement, Yuri n'avait pas peur, mais dans des pareilles circonstances, elle avait tout à fait le droit d'être effrayée. La chaîne étant courte, elle avait juste assez de distance pour s'asseoir, la petite demoiselle ce mit doucement à sangloter, avant de donner un violent coup de poing sur le sol.

"Fait chié ! A cause de mes connards de parents je me retrouve enfermée et attachée comme une chienne alors que j'avais rien demandé et je sais même pas où on va et je reverrais jamais Yukari et ça me rend vraiment triste !"

Ayant une explosion de rage et de larmes, la gamine ce laissait aller en parlant comme une adulte, ce qui en étonna plus d'un, surtout qu'elle était encore très jeune. Pleurant quelques minutes, une main vint lui caresser la joue, comme pour la calmer.

- Chutt tout va bien aller, tu es encore jeune, tu pourras réussir à t'enfuir s'ils ne détruisent pas trop vite ton âme d'enfant... Chutt tout va bien, même s'ils brisent ton coeur et ta volonté, il y aura toujours quelqu'un près de toi pour te réconforter

Ce mit à chantonner une voix douce, qui ne la rassurait pas vraiment, car elle s'inquiétait vraiment pour sa vie, mais au moins, elle arrêta de pleurer. Elle senti la main ce retirer, mais par instinct, elle la retint.

- Héhéhé toi t'a l'air d'être un sacré petit diablotin, c'est pas courant que les gamins de ton âge aient autant de lucidité, d'habitude, ils appellent leurs parents en pensant qu'ils vont venir les aider, mais au lieu de cela, tu les insultes, ça me plait ! On va sur l'île de Shaobady, là où on va être vendu à des gens dont la cruauté est sans limites, tu vas devoir avoir les nerfs bien accrochés pour survivre fillette !

"Il faut juste qu'arrivé à destination, on trouve un moyen pour s'échapper"

- Hélas non mon coeur, les colliers que l'on porte peuvent être activés pour exploser si on s'enfuit. J'en avais déjà entendu parlé, mais j'ai pensé de toutes mes forces qu'une telle horreur ne pouvait être conçue et pourtant, c'est bien réel

Yuri avait sourit en entendant l'homme lui parler, car elle trouvait qu'il avait l'air sympa avec sa voix de vieux marin bourru. Par contre, lorsqu'une autre voix féminine lui répondit, elle eut un hoquet de surprise, puis baissa la tête et ce remit à sangloter, comprenant alors qu'il n'y avait aucun espoirs de s'échapper. Pour tenter d'apaisé ses craintes, ainsi que toutes celles des autres passagers, il y en eut quelques-uns qui ce mirent à chanter une magnifique. Bientôt, ces quelques voix furent rejointes par tous les occupants. Ce moment était tellement fort que les larmes de tristesses de Yuri ce changèrent en larmes de gratitudes et malgré le fait qu'elle pleurait toujours, elle ce mit à chanter avec eux, jusqu'à ce qu'elle fini par s'endormir, trop fatiguée pour continuer d'accompagner les adultes. Lorsqu'elle ce réveilla, elle pu remarquer qu'elle ce trouvait dans une petite pièce, ressemblant à un box avec des grillages, pour l'empêcher de sortir. Bon, ce n'étiat pas grand, mais au moins, elle n'était plsu attacheé.

*J'ai que dix ans et je suis déjà en prison, ma vie commence vraiment bien...*

Songea la gamine en soupirant, avant de ce relever de sa couchette pour ce rendre compte d'un détail qui ne lui avait pas sauté aux yeux tout de suite, mais qui à présent, était une évidence. Elle enleva le noeud de ses cheveux et le regarda fixement, lui faisant un gros bisou, tout en le serrant fort dans ses bras.

"T'inquiète pas, je vais trouver un moyen pour te rejoindre, je t'en fais la promesse"

Murmura doucement la gamine en fixant amoureusement son noeud noir, offert par l'amour de sa vie pour son anniversaire, pour ce jour maudit où elle avait été emmenée ici, mais en l'ayant avec elel par l'intermédiaire de ce simple objet, Yuri ne ce sentait plus seule. Elle ce mit alors à sourire bêtement en ce faisant un chignon.

- Hey petite ! ça va ? Ils ne t'ont aps brutalise au moins ces monstres ?

Yuri fut surprise que quelqu'un lui adresse la parole, car elle pensait que tout le monde dormait ou étaient déjà partis. La voix était grave, mais pas menaçante, bien au contraire.

"ça va comme quelqu'un qui a l'impression d'avoir commis un crime en étant derrière les barreaux et vous ?"

Répondant assez spontanément, elle pu entendre l'homme rire doucement, comme si ce qu'elle venait de dire ressemblait à une bonne blague.

- Ouais, idem gamine, mais avec des bleus partout et un bras brisé

Yuri eut l'air choquée, car elle ne pensait pas qu'il était dasn un si mauvais état que cela, ce qui fait qu'elle eut mal pour lui.

- Mais dit-moi, comment une petite fille a pu ce retrouver dans un endroit si funeste ?

"Je me suis faites vendre par mes parents. Vous comprenez m'sieur, à la base, je suis pas leur fille et vu qu'ils devaient tout le temps ce serrer la ceinture pour moi et qu'ils allaient ce faire expulser de l'appart où on vivaient, bah ils ont trouvés que cette solution... Vous en faites pas, je m'échappe quand je veux !"

- Ahah bien sûr ! Dans ce cas,j'ai un pari à te faire. Le premier qui s'en sort vivant ce boira un tonneau de bière à la santé de l'autre.

"ça a l'air cool comme deal ! Ok, pari accepté !"

Sentant l'immense malaise venant de la cellule à côté de la sienne, Yuri changea alors de conversation, même si elle pensait clairement arriver à partir d'ici en sachant que sans armes ou sans pouvoirs, c'était impossible, mais n'étant pas du genre à ce décourager, elle allait y arriver, elle le sentait au plsu profond d'elle, ce qui fit rire l'inconnu, qui lui proposa un pari, qu'elle accepta avec plaisir, ce mettant alors à rire, trouvant cela stupide, mais très amusant, ce qui lui faisait du bien.

Après avoir bien rigolé avec l'homme à la voix grave, la gamine pu alors entendre que les autres occupants des diverses cellules c'étaient réveillés. Elle pouvait alors entendre des gémissements, des pleurs et des cris, ce qui la terrorisait et lui donnait encore plus envie de sortir d'ici. Essayant de ne pas céder à la panique, elle reprit la parole.

"Je m'appelle Yuri et vous m'sieur ?"

- C'est pas un nom ça, c'est un terme pour désigner la liaison entre dexu filles !

"ça veut aussi dire lys espèce d'inculte !"

- Ahah ok ! Donc t'es une fleur, je sais pas si c'est mieux ahahah ! J'espère au moins que t'es belle ahahaha

L'homem n'arrêtait pas de ce moquer d'elle, ce qui l'agaçait très fortement, car elle le trouvait très bien son prénom. Lorsqu'il s'arre^ta enfin de rire, il reprit la parole.

- Te vexe pas gamine, mon nom est pas mieux, je m'appelle Robert. Chut, ils arrivent !

Yuri ne voyait pas en quoi son prénom était moche, car elle le trouvait très symap. Voulant lui dire ce qu'elle en pensait, elle n'en eut pas le temps, car des bruits de pas ce firent entendre. Une cellule s'ouvrit et l'un des prisonniers ce firent embarquer et à l'entendre gémir, il semblait avoir peur de ce qu'il allait lui arriver, ce qui fit que la fillette ce mit à s'appuyer contre ses barreaux, pour pouvoir mieux le voir s'en aller, ce demandant où il allait.

- Voilà, ça a commencé... Ils vont nous vendre un à un dans une vente aux enchères prisée par de nobreux nobles de l'île.

Dit Robert, d'une voix encore plsu grave qu'à l'accoutumée, semblant être devenu très sérieux. Yuri, frémitde tous ses membres, avant de lâcher les barreaux pour ce tourner vers la voix.

"Comment vous savez cela m'sieur Robert ?"

- Parce qu'il y a un temps, je travaillais pour la marine et on étaient bien obligé d'assurer la protection de ces horribles personnages, même si la plupart du temps, ce sont les amiraux qui s'en chargent, mais il fallait bien patrouiller, de temps à autre et en voyant ce qu'il ce passait, j'ai décidé de donner ma démission et voilà où j'en suis à présent.. Alors que je croyais être libéré de toute cette horreur, me voilà de l'autre côté de la barrière, quelle triste fin, mais qu'importe, je n'ai jamais vraiment eut de famille, personne ne me regrettera

"Moi, je vais vous regretter, car vous m'avez bien fait rire"

Yuri trouvait que le récit de cet homme était bien triste. Très sincèrement, elle lui répondit, ce qui fit avoir les larmes aux yeux à cet inconnu, qui semblait être très touché que quelqu'un lui dise des paroles asusi gentilles. Cependant, il n'eut pas le temps d'être longtemps ému, car ce fut à son tour. Dès qu'il passa devant sa cellule, Yuri pu voir que c'était un homme extrêmement grand, ce qui lui donnait l'impression d'avoir un géant en face d'elle. Il semblait avoir beaucoup de muscles et n'était ni trop gros, ni trop fin, mais semblait être assez costaud pour briser son collier et s'enfuir, ce qui faisait ce poser des questions à la petite demoiselle. Etais-ce par rapport à ce qu'il venait de lui dire qu'il n'avait rien tenté ? Elle en était presque sûre.
¨
Il avait des cheveux noirs, coupés courts, mais très épais et bouclés, avec une petite barbichette et des yeux verts, qui semblaient ce noyer sous ses cils et sourcils qui étaient très grands. Il avait aussi une grandes bouche, ce qu'elle pu constater lorsqu'il lui fit un sourire, tout en levant sa longue main pour lui faire un pouce en l'air, comme pour lui souhaiter bonne chance. Elle pu aussi distinguer qu'il portait une chemise rouge, à carreaux et un long pantalon gris avec des rayures noires, qui semblait être un peu abîmé, un peu comme ses chaussures à lbleu foncées à lacets. Restant quelques minutes sans rien dire, Yuri fini par s'exclamer.

"Bonne chance ! Soyez fort, je vous veux en vie pour tenir votre promesse !"

- Toi aussi gamine, essaie de pas te faire tuer ! C'était un plaisir de faire ta connaissance !

Dit-il, avant de ce prendre un coup, car la personne qui était venue le chercher, semblait n'être pas très patient et voulait qu'il ce dépêche un peu. Yuri, ne le voyant plus, resta un moment les yeux dans le vide, ne sachant pas où ce situait ses émotions en cet instant précis, car elle ce posait beaucoup de questions sur ce qui allait leur arriver. Quelques minutes plus tard, les cellules ce libérèrent une à une et au final, il n'y avait plus qu'elle. Lorsqu'on vint la chercher, elle ce mit à avoir vraiment peur de ce qui l'attendait, mais n'ayant vraiment pas de patience, le type l'attrapa et la porta sur son épaule, avant de la balancer sur l'estrade où allait ce dérouler la vente. Ayant des yeux ronds d'effrois, Yuri ne s'attendait pas à voir tout ce monde devant elle, assit sur des chaises en semblant être content d la voir enfin. Ce relevant, elle scruta de tous les côtés, tandis que l'annonceur venait poser une main sur son épaule.

- Voici, mesdames et messieurs notre dernière pièce de collection ! Etant talentueuse dans le domaine de la création et de la manipulations d'armes en tout genre, cette jeune pouliche vous offrira une protection impeccable une fois que vous l'aure débourrée. Etant totalement vierge et en bonne santé, elle vous offrira également une bonne compagnie et une fidélité à toutes épreuves. Que les enchères... Hey tu vas où comme ça ?

"ça ce voit pas ? J'essaie de me barrer ! ça va pas la tête de parler de moi comme si j'étais un animal ?"

- Mais tu n'es qu'un animal petite sotte ! Tu n'es rien et je te prierais de rester tranquille jusqu'à la fin de ta vente ! Oh, mais j'y pense. Celui qui l'achètera aura le privilège de la marquer au fer rouge

N'attendant pas qu'il ait terminé de parler, Yuri réussi à ce dégager, mais elle ne pu pas aller bien loin, car l'homem la retint par la laisse qui avait été mise à son collier. Ce prenant également, une claque, elle scruta l'homme d'un air apeuré lorsqu'il ce mit à lui parler de la marquer au fer rouge. Ce faisant ainsi donné à un homme de la sécurité, qui la retint en mettant sa main sur sa bouche, elle ne pu rien faire pour ce dégager. Entendant les prix qui montaient en flèche, la somme finale était astronomique et ce fut un homme d'une trentaine d'année qui obtint sa garde et qui monta sur l'estrade. Bien sûr, cela aurait pu ce faire avant, mais voulant s'amsuer avec la gamine, ils avaient fait exprès de le faire à la fin. Brandissant le fer fer chaud qu'on lui tendait, il ce mit à rire.

- Alors, alors où voulez-vous que je lui fasse sa marque ?

Dit-il d'une voix enjouée en riant du nez, tandis que Yuri tentait de ce débattre, tout en criant, car on lui avait libéré la bouche, juste pour amuser davantage le public. L'homme entendit plusieurs propositions, mais ce qu'il entendit le plus, c'était dans la nuque, alors il demanda à ce que l'on tourne l'enfant dans la bonne position, ce qui fit encore plus crier Yuri, qui commençait à pleurer et à supplier.

"Non, s'il vous plait, arrête ! Arrêtez ! IIIIHHHHHHHH!!!!!"

Alors qu'elle continuait de demander que tout s'arrête, le public semblait être en délire et encourageait le Dragon Céleste à marquer la jeune enfant. Yuri cria à pleins poumons lorsqu'il lui passa le fer sur sa nuque et alors qu'elle entendait des applaudissements, elle se senti partir petit à petit dans un grand évanouissement alors que tout le monde commençait à rire de son sort en pensant qu'ils avaient bien fait de venir, car l'après-midi avait été très divertissante.

Deux semaines s'étaient écoulées depuis qu'elle était arrivée chez les Kagiri, et il ne s'était pas écoulé un jour sans qu'elle ne ce prenne des coups en rafales ou des méchantes phrases qui la rabaissait ou l'insultait, et le pire dans tout ça, c'est que d'après eux, elle était bien traitée ! Ce qui était terrible dans cette histoire, c'est qu'en regardant les autres esclaves de la maison, Yuri ne pouvait que donner raison à ses soi-disant maîtres, car en voyant les autres, elle ce disait, à contre-coeur, qu'en étant devenu le jouet préféré de Norbert, elle était comme une reine, un être privilégié parmi ce troupeau de moutons dociles qui exécutaient principalement les sales besognes tandis que mademoiselle jouait le rôle de la poupée de porcelaine pour un homme qui n'avait clairement plus l'âge de jouer avec ce type de jouet.

C'était à cause du fait qu'elle désobéisse et qu'elle fasse sa rebelle qu'elle recevait autant de coups et de méchants mots, ce qui la faisait terriblement souffrir, tandis que Norbert, lui, s'amusait, semblant apprécier pouvoir pleinement s'occuper de dresser cette petite sauvageonne, qui n'en faisait décidément qu'à sa tête. un soir, pour la punir, il la fit dormir dehors en la dénudant complètement. Ô il n'avait pas du tout peur qu'elle s'échappe, car avec ce genre de tenue et son collier, elle n'irait sûrement pas loin avant d'avoir de graves ennuis.

- Demain, tu as intérêt à me montrer tes compétences de tirs sur l'un des esclaves que mère ne veut plus, sinon, je te jure que tu risques de passer de nombreux soirs sans tes vêtements !

"Non ! S'il vous plait ! Je vais mourir de froid !"

Pour toutes réponses, elle reçu un coup de pied aux fesses, ce qui la fit tomber à terre. Norbert en profita pour rentrer et fermer correctement à clef derrière lui sans aucun remords. La nuit étant fraîche, Yuri ce redressa de sorte d'être à genoux devant la porte, tout en grelottant et en pleurant à chaudes larmes, ce qui n'était pas la première fois, ni la dernière. Dès qu'elel eut terminé, elle ce releva complètement et ce tourna face à la porte, mais cogner fort ne servirait à rien, à part ce faire mal aux  mains et ce faire réprimander le lendemain. Soupirant, elle ce tourna et s'approcha du portail en fer, lui aussi condamné pour cette atroce soirée. Yuri, ne sachant vraiment pas ce qu'elle pouvait faire sans craintes de ce faire disputer le jour suivant, tenta d'imiter le hurlement d'un chien criant à la pleine lune, pensant que ça serait plus crédible qu'un loup, ce qui exprimerait très bien sa rage du moment. Elle était maligne, mais en ayant rien à disposition pour tenter d'enlever ce stupide collier, ou de pouvoir ouvrir les endroits qui lui étaient inaccessible, il lui était difficile de s'occuper d'une autre manière. Quelques secondes après avoir remit sa tête en place, elle entendit un hurlement presque semblable au sien, ce qui la fit sursauter.

"Qui... Qui est là ?"

Demanda timidement la fillette en ayant un peu peur, car si elle avait expulsé de sa gorge cette pâle copie de cri, celui qu'elle venait d'entendre étant presque identique au sien, elle ce doutait bien qu'elle n'était pas en face d'un chien, mais d'un autre humain,s'étant fait punir tout comme elle. Le cri venant de la maison voisine à la leur, elle ce demandait qui pouvait être cet esclave. Grimpant le muret comme elle le pouvait, Yuri réussir à s'asseoir dessus, ce qui lui permit de mieux voir la silhouette qui ce dessinait petit à petit en étant éclairée par les rayon de lune.

- Un homme qui a parié une bière avec un lys fané !

En entendant ces mots, le coeur de Yuri faillit s'arrêter. Son voisin avait acheté Robert, et ce n'était qu'au bout de deux semaines qu'elle ne s'en rendait compte ! Bien sûr, il lui avait été compliqué de voir ce qu'il ce passait à l'extérieur en restant enfermée à l'intérieur. Bien sûr, elle était heureuse de le voir, mais aussi triste qu'il la voie dans cette tenue.

"S'il te plait, ne me regarde pas, je ne suis pas présentable !"

C'est tout ce qu'elle réussi à lui dire, semblant être soudainement prise de sanglots, ayant honte de sa nudité et de son corps couverts de blessures. Cela n'empêcha pas le grand homme de s'approcher et de la saisir dans ses bras, la réchauffant avec son corps et son bras plâtré. Aucune barrières ne le retenait, car il n'y en avait pas chez la personne pour qui il travaillait actuellement. Réussissant un peu à ce calmer, en voyant son bras, Yuri releva sa tête.

"Ils... Ils s'occupent bien de toi ? Pourquoi t'es dehors ?"

- Tient, on ce parle comme de vrai amis à présent ? Je préfère... Oh ça ? C'est juste parce qu'un esclave qui est guérit travaille mieux quand il n'est pas blessé, et puis, ils veulent que je garde la maison, à vrai dire, ils sont un peu parano. A ce que je vois, tu n'es pas tombé sur une bonne famille, c'est dur de remporter un pari quand on a pas de vêtements

Remarquant son changement de ton, Robert le lui fit remarquer, ce qui fit légèrement sourire la petite, qui hocha la tête, semblant être d'accord avec lui, même si elle n'avait pas fait exprès de ne pas mettre de formules de politesses. Par la suite, son ami lui raconta un peu sa vie, ce moquant même un peu d'elle, ce qui la mit un peu mal à l'aise.

"Te moque pas de moi s'il te plait, c'est déjà assez dur comme ça ! Je suis, à ce qu'il parait, son meilleur jouet, car j'ai tenu plus longtemps que les précédents qu'il a acheté et qui avaient mon âge ! Il me traite comme sa poupée et me donne des coups sans cesses juste parce qu'il trouve drôle de me corriger ! En plus, il m'a même donné un nouveau prénom et si je suis ici, c'est parce qu'il veut que je tue un innocent qui n'a rien demandé, juste parce qu'en m'achetant, on lui a dit que le tir était l'une de mes spécialités ! Je ne veux pas tuer un homme et si je ne le fais pas... Je... J'ai peur..."

- Quel monstre

Souffla Robert, après avoir entendu le terrible récit de sa jeune amie. La serrant encore plus fort dans ses bras, il semblait vraiment tout faire pour la rassurer, et surtout, pour la protéger, mais il ne pouvait pas intervenir plus pour calmer son pauvre coeur meurtri, car sinon, cela créerait une mauvaise ambiance de voisinage et il ne voulait pas créer plus de problèmes à la petite Yuri.

- Pour moi, tu es Yuri, et Yuri est, à ce que j'ai pu voir, une fillette courageuse et remplie d'espoir. Même si tu es obligée de tuer, tu ne sera pas une meurtrière, car ce n'est pas toi qui l'a voulu. Celui qui aura les mains rouges ne sera pas celui qui a tenu l'arme, mais celui qui a ordonné de tirer. Ne laisse personne achever ce qu'il te reste de conscience, et puis, ne t'en fait pas, je suis là, je serais toujours là pour te soutenir et t'écouter, je t'en fais la promesse et celle-là sera bien plus simple à tenir

"Merci"

Souffla Yuri à son tour en ayant un leger sourire. Ils parlèrent ainsi jusqu'aux premières lueurs de l'aube. Retournant chacun de son côté, Yuri prit tout de même la peine de ce coucher devant le paillasson de l'entrée, ce couchant presque en boule comme un animal, s'endormant ainsi en ayant l'esprit apaisé. Quelques heures plus tard, la miss ce fit réveiller avec un coup de pied aux côtes, ce qui lui fit pousser un petit gémissement de douleur tandis qu'elle ouvrait vivement les yeux.

- Dit-donc toi, tu n'as pas honte d'aller faire du charme à l'esclave du voisin dès que j'ai le dos tourné ? Ne prend aps cet air incrédule avec moi, je t'ai vue depuis ma fenêtre et cela ne me plait pas du tout ! Certes, il est beau, mais que je ne t'y reprenne plus sinon je vais devoir sévir !

Yuri ne comprenait pas, il les avait observés sans mot dire depuis sa fenêtre ? Elel n'en croyait pas ses oreilles ! Elle qui pensait qu'il avait fait tout autre chose durant la nuit, et bien, c'était raté, car il l'avait observée de longues minutes, il avait même entre-ouvert sa fenêtre, le plus discrètement possible pour ne pas ce faire repéré et ce qu'il avait vu, l'avait malgré lui, énervé, ce qu'il ne comprenait pas trop en ce moment. Toutefois, cet épisode commençait à faire germer une idée qu'il devait absolument dire à sa mère. Après l'avoir prise dans ses bras, et la porta jusqu'à la cuisine où il la lâcha par terre, ce qui fait qu'elle ce retrouva près d'un bol de lait et d'un bout de pains, mangeant ainsi par terre, sur un tapis, comme un chien. Quelques minutes après avoir fait ce geste, il fut bien content de voir sa mère, qui venait d'entrer dans la pièce.

- Oh vous voilà mère ?! Avez-vous bien dormit ?

- Aussi bien qu'un bébé, et toi mon cher fils ?

- Bien.. Bien... Hum... Si je puis avoir votre attention, je voudrais vous faire part d'une illumination

- Une idée lumineuse alors qu'il est à peine 8 heure ? Je suis curieuse.

- Si notre voisin est d'accord, dès qu'Heternarah en aura l'âge, j'aimerais me lancer dans l'élevage et la faire porter par la nouvelle acquisition de monsieur Taylor. Ce qui en résulterait me permettrait d'organiser des concours et de tous les gagner qu'en dites-vosu ? Oh même Heternarah en pleure de joie à l'idée de devenir celle qui mettra au monde ma prochaine vedette

Alors qu'ils discutaient, Yuri pouvait entendre leur conversation en mangeant son petit-déjeuner en silence. Toutefois, dès qu'elle entendit l'idée de Norbert, elle faillit tout recracher ce qu'elle avait dans la bouche. Elle ?! Faire des choses avec Robert ?! Elle n'était même pas une adolescente et il voulait déjà lui faire avoir un enfant alors qu'elle n'aimait pas attirée par les hommes ? Elle en était vraiment dégoûtée. Son propriétaire, voyant des larmes silencieuses sortir de ses yeux, en eut l'air satisfait, appuyant ainsi sa thèse. Dès qu'il eut terminé, sa mère éclata de rire, puis lorsqu'elle eut terminé, s'assit à la table pour boire une gorgée du thé qui l'attendait sagement, puis ceci fait, elle prit à nouveua la parole.

- Si cela peut te divertir et nous rendre populaire, je ne vois pas pourquoi je serais contre ton idée, mais avant, je veux voir si elle est si bonne tireuse, comme je t'ai demandé de me montrer .

Yuri était encore plus écoeurée par la réaction de la vieille dame. Porquoi est-ce qu'ici tout ce qui n'était pas normal était considéré comme un détail des plus banal ? Yuri avait vraiment l'impression d'être tombée chez des fous. En plus, il lui avait dit qu'il sévirait, mais à ce point, et avant même de l'avoir revu, c'était vraiment injuste ! Dès que le repas fut terminé, Yuri fut emmenée dans une salle, où ce trouvait attaché un homme, qui tremblait de peur, et qui, comme par réflexe, fait une dernière tentative de supplication. Ne ce faisant pas écouter, les Dragons Célestes prirent un malin plaisir à mettr eun pistolet dans les mains de la fillette.

"Je suis désolée m'sieur"

Lui dit la miss en ayant le regard rempli de larmes, bien que dans sa tête, elle était en train de ce rappeler tout ce que lui avait dit son ami à propos de ce qu'elle s'apprêtait à faire. Visant, puis appuyant sur la gachette, l'homme fut abattu avec une balle en plein front, ce qui réjouit les deux tarés, tandis que Yuri regardait le corps morts en étant en état de choc.

- Bravo ! Mère, vous avez vu ? ça me fait cent points !

- ça en fait 80 parce qu'elle était trop proche et qu'il était attaché ! Non, mais il ne faut aps exagéré, parce que là tu as triché ! Bon, il nous en reste encore beaucoup, on tentera avec un en liberté après le déjeuner et là, on verra si tu gagnera assez de points pour que je te laisse enfin sortir tout seul de la maison

Ce faisant tapoter sur la tête, Yuri reprit ses esprits et pu comprendre pourquoi son patron tenait absolument à ce qu'elle abatte un homme et pourquoi elle l'avait achetée. La vieille dame pensait que son fils était fou de vouloir faire un élevage, ce disant qu'il ce sentait pousser des ailes juste parce qu'il était tombé sur quelqu'un de résistant, mais bon, tant qu'il ne lui arrivait rien et qu'il s'amusait, c'était le plus important pour elle, tout comme le fait qu'il puisse enfin franchir un peu plus que le portail de la maison. Norbert, quand à lui, était satisfait, même s'il ce demandait si sa mère n'avait pas triché, également, pour le compte des points, mais qu'importe, il savait qu'il en avait marqué dans son estime, ce qui était le plus important. Il récompensa tout de même Yuri en lui permettant de remetre ses vêtements et en lui donnant un morceau de chocolat noir, pensant que ça la motiverait à faire son prochain tir.

Ayant prit part, malgré elle, aux aventures de son tortionnaire, la voilà qui revenait enfin de sa petite expédition, qui avait duré deux ans. Au cours de ces deux années, le corps et l'esprit de la petite Yuri avaient été mit à de rudes épreuves. Etant souillée des pieds à la tête, elle ne semblait n'être plus que l'ombre d'elle-même, avançant comme un zombie et exécutant les ordres sans discuter. Les cernes sous ses yeux et sa peau pâle faisaient bien plus peur que pitié. Heureusement qu'il avait finalement enlevé son masque, après l'avoir bien dressée, sinon elle aurait fait encore plus peur qu'elle ne le faisait déjà.

Ses mains semblaient être aussi usées par toutes les actions malhonnêtes qu'elle avait dû accomplirent pour l'homme qu'elle servait. Etant aussi trop usées à cause d'avoir trop fait d'armes pour lui, la miss, pour le moment, ne semblaient plus être capable d'en faire quoi que ce soit, tellement elle avait mal, mais s'il ordonnerait, elle serait bien obligée de lui obéir. Norbert, quant à lui, était très content de son expédition. Il ne revenait pas les mains vides, il avait pleins de cadeaux pour sa propre personne, et un tout petit quelque chose pour sa mère, juste pour éviter qu'elle ne râle, dès qu'il accosterait.

- Heternarah, nous sommes bientôt arrivé à destination ! Tu es contente mon amour ?

La voyant hocher la tête en signe d'approbation, il sourit, puis lui saisit le menton et lui releva la tête, tout en ce penchant pour l'embrasser. En deux ans, ses sentiments pour son esclave semblaient s'être décuplés et bien qu'il continuait de l'insulter et de la rabaisser, il ne pouvait s'empêcher de l'aimer, comme il ce devrait d'aimer une femme de son âge. A présent, il comprenait ses émotions du passé, semblant être très heureux que cela soit réciproque, enfin c'était ce qu'il pensait, car semblant avoir perdu tout espoirs, la miss préférait lui dire tout ce qu'il voulait entendre. N'ayant pas son papa de coeur à ses côtés pour la réconforter, Yuri semblait dépérir à vue d'oeil. L'ayant remarqué, Norbert avait écourté son voyage, ne voulant pas que son esclave préférée meurt à cause du mal du pays. Après l'avoir lâchée, il ce redressa, puis il mit ses mains sur ses épaules.

- Tu sais que ton air sombre te donne un charme fou ? Ne t'en fait pas, après avoir revu ce sale type, tu devrais aller beaucoup mieux, et puis, je t'achèterais même une petite copaine pour que tu me fasses à nouveau un beau sourire. Pauvre Héternarah, on dirait une fleur qui fane.

Yuri ne répondit rien, préférant le laisser parler, devant retenir une grimace de dégoût. Avait-il dit exprès ces mots pour la faire réagir ? Quoi qu'il puisse vouloir faire en cet instant précis, cela n'eut pas l'effet escompté, ce qui fit soupiré Norbert, qui avait le sentimetn d'avoir un peu trop abusé et d'avoir cassé son jouet préféré, ce qui l'ennuyait profondément. Dès qu'ils eurent enfin accosté, Aru serra son fils dans ses bras, dès qu'il fut descendu du bateau, semblant être heureuse de le revoir enfin.

- Quand tu as dis que tu allais partir, je ne m'attendais pas à ce que tu partes aussi longtemps ! As-tu fait bon voyage ?

- Comme quoi, je suis encore pleins de surprises. Oui, je me suis bien amusé, j'ai fais des rencontres passionnantes qui m'ont permit de mûrir. Je vais d'ailleurs t'annoncer que je stoppe mon idée de concours stupide. Je vais me concentrer uniquement sur l'exploration et l'import/export d'armes, ça sera bien plus rentable, mais rentrons, je te dirais tout en temps voulu.

Sa mère fut plutôt surprise de sa façon de lui parler et du fait qu'il abandonne ses projets, ce à quoi elle ne s'attendait pas. Une fois que tout le monde fut rentré, Yuri préféra rester dehors. Grimpant comme à son habitude sur le haut du portail, mais avec plus d'aisance, elle scruta longuement les étoiles.

*Si seulement je pouvais me laisser tomber et me briser la nuque, cela me permettrait enfin de sortir de ce cauchemar sans fin*

Pensant cela avec un regard sans expressions, une idée lui vint en tête. Puisque toutes armes lui étaient retirées lorsqu'elle était seule, autant ce suicider pendant qu'il en était encore temps. Ce maudissant de ne pas l'avoir fait plus vite, elle tenta de ce laisser chuter en arrière, mais au même moment, une main la retint. Robert la fixait avec un air grave.

- Espèce de petite idiote ! Qu'est-ce que tu allais faire ? Tu m'as promis de t'enfuir d'ici et de boire une bière à ma santé, ce n'est pas le moment de te tuer !

En entendant ces mots, ce qui était brisé en elle semblait ce reconstruire très rapidement. Cette voix pourtant si simple, et ô réconfortante, agissait sur son esprit comme un excellent anti-dépresseur. Pleurant à chaudes larmes, en sentant toute ses émotions lui revenir, elle mit un long moment à ce calmer. Dès que ce fut fait, il lui sourit gentiment et s'écarta un peu, faisant signe à quelqu'un, de la main, pour que cette personne vienne.

- Je te présente Vanessa. Elle a été achetée pour m'aider dans mon travail. La version officielle est qu'elle est mon assistante, mais la non-officielle.. C'est ma petite-amie

Dès qu'elle ce fit présenter, la femme avança vers la petite fille en lui faisant un grand sourire chaleureux. Elle aussi semblait grande, mais elle était quand même plus petite que Robert. Elle était sacrément belle avec son visage bien taillé et sa silhouette élancée et musclée. Elle avait de magnifiques cheveux bleus marines qui flottaient derrière elle et de beaux yeux noisettes. Elle portait un pantalon noir, avec des chaussures de la même couleurs avec une semelle qui lui faisait gagner quelques centimètres en plus. Elle portait un long tee-shirt à manches de couleur rouge. Au moins, les voleurs la repéraient de loin et n'entreraient pas à l'intérieur de la maison de ces nobles.

"Donc à présent, j'ai vraiment une famille ! Je vous adore déjà madame ! Si je trouve un moyen pour nous enlever ses colliers et qu'on arrive à s'échapper, vous voudrez bien m'adopter ?"

Demanda la gamine en leur faisant un beau sourire, semblant être à nouveau elle-même, bien qu'elle avait toujours l'air pâle et fatiguée, mais au moins, elle souriait, ce qui était déjà une bonne chose. Ne s'y attendant pas, le couple ce mit à rire, avant de lui répondre.

- Bien sûr ! C'est presque une évidence !

En entendant ces mots, Yuri était au comble de la joie. Cela lui redonnait de l'espoir, pour tenter à nouveau d'avoir envie de s'échapper d'ici. Comme quoi, voir Robert lui faisait un bien fou, il n'y avait que lui qui lui permettait de tenir face à toute l'horreur à laquelle elle faisait constamment face.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, après son éternel rituel, elle pu ce rendre compte qu'elle ce trouvait dans la chambre de Nobert, dans son lit, et qu'il l'avait bien installée, tandis que lui, était en train d'indiquer à d'autres esclaves où ils devaient mettre un matelas ainsi qu'un large panier en osier Ce demandant ce qu'il avait encore prévu, elle fini par s'extirper des couvertures et s'assit sur le lit. En la voyant réveillée, il eut l'air content et s'approcha d'elle, l'embrassant sur la bouche, comme il avait coutume de le faire si souvent, tandis qu'elle, elle devait cacher ses émotions pour éviter de lui montrer qu'elle était dégoûtée par ce geste de ce pervers trop âgé pour être son petit-copain. Dès qu'il la lâcha, il ce mit à sourire.

- Allez bouge ton cul, on doit ce presser ! Je t'ai dis que j'allais t'acheter quelqu'un avec qui jouer,, pour que tu ne déprimes plus, donc tu peux constater que je tiens mes promesses et que tu seras contente !"

Yuri comprit, à ses dires, qu'elle et le nouvel esclave allaient devoir domir avec lui, ce qui ne l'emballait pas trop, car elle ce demandait bien ce qu'il pourrait leur faire en étant à sa merci, mais bon, en y réfléchissant bien, c'était quand même mieux que de devoir domrir dehors tous les soirs. Une fois à la salle des ventes, il la fit asseoir sur ses genoux, pouvant ainsi mieux la toucher lorsque personne ne regarderait dans leur direction. Les esclaves succédèrent les uns après les autres, mais rien ne semblait leur plaire, en tout cas, jusqu'à ce qu'une gamine, qui devait avoir à peu près l'a^ge de Yuri, fit son apparition. Elle semblait être apeurée et fatiguée, et ses yeux montraient qu'elle avait beaucoup pleuré, tandis que son corps semblait avoir un peu souffert de malnutrition, mais sinon, elle semblait être en pleine forme. Toutefois, cela n'empêcha pas Yuri de la reconnaître.

"Y...Yukari ?!"

En l'entendant murmurer le nom de la fillette, Norbert eut un air étonné, ce demandant si elles ce connaissaient, puis il mit une main sous son menton, le frottant un peu, en mettant sa tête de côté, l'air de sourire en ayant l'air intéressé. Du côté de Yukari, son visage semblait alors s'illuminer en voyant Yuri.

- Au secours ! Ces méchants me veulent du mal !

- La ferme !

En entendant le cri déchirant de Yukari, Yuri eut le coeur fendu et lorsqu'elle ce fit frapper par le vendeur d'esclaves, le réflexe de Yuri ne ce fit pas attendre. Ayant tout le temps un pistolet pour défendre son maître, elle le dégaina de sa ceinture et tira sur l'homme. La balle ne passa qu'à quelques centimètres de sa tête, ce qui laissa sans voix tout le monde.

"Le prochain coup que tu lui portes, je ne te raterais pas !"

- Hm... intéressant... Je vous l'achète pour le double de ce que vous proposer aux enchères !

Puisque tout le monde semblait être encore surprit de ce qu'il c'était passé, il gagna très vite la vente aux enchères. Après avoir obtenu ce qu'il désirait, il s'en alla en tirant les deux filles derrière lui, par leur laisse respectives, car lui, il ne voulait pas s'éterniser ici. Une fois hors de la salle, il soupira, tout en ce disant qu'il était peut-être préférable de ne plus ramener Héternarah dans uen salle de vente, car il ne la laisseraient sûrement pas rentrer une seconde fois. D'ailleurs, il n'avait même pas demandé s'il pouvait la prendre avec lui, il avait vraiment fait comme bon lui semblait, ce qui fait qu'il ce sentait presque obligé de ce faire oublier durant un petit mois.

- Eh bien, quelle fougue, ça faisait longtemps ma petite vipère, ça me fait plaisir de voir un peu de lueur dans ton regard

C'était uniquement pour revoir son regard déterminé qu'il avait acheté Yukari, car il avait aimé la Yuri du passé, et il voulait la revoir réapparaître, et à voir son regard, il n'était pas déçu de son achat, de plus, il semblait qu'il pourrait vraiment jouer un peu plus avec sa première poupée, ce qui le fit alors penser à un détail.

- Je ne t'ai pas encore fait ta marque ma jolie, je me tâte encore... Ah oui, je sais !Je vais te la faire dans la nuque, comme ça, Héternarah et toi, vous serez soeurs de marques ! Tient, au faites, j'ai cru avoir entendu ton prénom, mais le tient aussi il est moche Lysanna, c'est parfait comme prénom !

Pauvre Yukari, elle était bien trop effrayée pour protester. Elle restait silencieuse, mais Yuri pouvait bien voir que des larmes coulaient de son visage, alors, discrètement, elle lui attrapa la main.

"ça fait mal au début, après ça va, la douleur s'en va petit à petit"

- La ferme ! Je ne t'ai pas autorisée à lui parler !

Ayant dit ces paroles pour réconforter la fille dont elle était toujours amoureuse, Yuri sursauta lorsque Norbert lui dit de ce taire, ne pensant pas qu'il le lui dirait. Elle garda tout de même les petits bouts de doigts de Yukari dasn les siens, faisant son possible pour ne pas la lâcher, mais c'était dur. Arrivés à la maison, elles furent bien obligées de ce séparer. Sa mère, en voyant ce qu'il lui avait ramené, soupira, ne sachant pas trop quoi en penser.

- Attendez avant de dire quoi que ce soit, vous allez rire, j'en suis certain !

Après avoir dit ces mots, il enchaîna les deux en face de la'utre, séparées à une bonne distance, puis il s'en alla chercher le fer possédant la marque des Dragon Célestes. Dès qu'il fut prêt, la petite, les deux petites ce mirent à supplier et dès qu'elle fini par ce faire marquer, Yuri pu entendre les deux mosntres ce mettre à rire tandis que la pauvre fillette s'était évanouie à cause de la douleur.

Quelques heures plus tard, Yukari fini par ce réveiller, et Yuri eu l'air soulagée, car elle avait tout de même peur qu'elle reste longtemsp dans le coma. En la voyant, Yukari ce précipita vers l'autre petite fille, pour lui faire un câlin.

- Où est-ce qu'on est Yuri ? J'ai peur !

"On est chez des Dragons Célestes. A ce que j'ai appris, ce sont des nobles, qui peuvent tout ce permettre, et dont le gouvernement ne fait rien pour les enfermer, d'ailleurs, ils ont même leur protection, mais ne t'en fait pas, je susi là, il ne t'arrivera rien"

- Si ce sont des méchants, il faut qu'on s'enfuie ! Pourquoi tu pleures ?

En disant son explication, Yuri ne ce sentait pas très bien, car même si elle disait cela pour la rassurer, elle ne pouvait aps lui garantir que ça soit la vérité, de plus, Yuri avait très bien comprit, que c'était elle qui allait plus souvent ce faire punir, qu'elle fasse bien les choses ou non, car son maître voulait bien lui faire comprendre son erreur de les avoir insultés, et lui plus en particulier, car pour sa mère, il ne le dira jamais, masi intérieurement, cela l'avait fait rire. Cependant, les paroles mignonnes de Yukari avaient fini d'achever la pauvre Yuri, qui ne pu retenir ses larmes de couler.

"Parce que... Parce que ce n'est pas possible... Comment as-tu fait pour te retrouver loin de ta famille ?"

Après avoir pleuré un bon moment, toutes les deux, son amie fini enfin par répondre à sa question.

- Parce que papa, il a parlé à tes parents, et à ce que j'ai compris, ton histoire les a aidé à prendre une décision... Je.. Je sais pas pourquoi ils voulaient plus de moi... J'ai pas été une bonne fille tu crois ?

"Non, ce n'est pas de ta faute ! Ce n'es pas toi le problème ! Ce sont nos parents qui sont des monstres. Ne t'en fait aps, je te présenterais à des gens bien"

- J'ai faim...

"Tu vas devoir apprenre à ignorer tout ce genre d'émotions en servant ces horreurs. La faim, la soif, les envies pressantes, les sentiments... Ils veulent des esclaves bien dressés, bien gentils, qui accompliront leurs méfaits. Cependant, si tu arrives à rester courageuse, il sera moins dur, et te permettra un peu plus de libertés, comme à moi. Reste sage, et tout ira bien"

En entendant ces mots, Yukari ce remit à pleurer, car ce que venait de dire son amie était très dur à entendre. Yuri la scruta avec un regard triste, tout en baissant un peu la tête, puis elle la redressa, semblant avoir une idée.

2Il veut que je construise sans arrêt des armes. Je pourrais les tuer aisément, il faut juste que je trouve d'abord un moyen pour nous enlever ces colliers, Une fois ceci fait, on pourra s'en sortir. Tu crois que tu arriveras à tenir le coup ?"

Yukari hocha timidement de la tête, ravalant ses larmes, ce qui fit sourire Yuri, qui fini par lui faire un bisou, avec un air très amouruex. C'est à ce moment précis que Norbert entra dans la pièce, et qu'il semblait ce figer devant la scène. Lâchant presque ce qu'il avait dans les mains, il mit tout ce qu'il avait sur son bureau, puis il ce précipita vers Yuri, et la tira en arrière, avant de la secouer avec violence

- Plus jamais ! Tu m'entends ? Plus jamais tu as ce regard ! Si je te reprend, je te les arracherasi, c'est bien comprit ? Il n'y a que moi que tu dosi aimer ! Moi, et moi seul, c'est bien comprit ?

Yuri ne s'attendait pas à être prise en flagrant délit, et de plus, elle pensait qu'il était jaloux, mais à ce point, cela en était des plsu effrayant. Il fini par la jeter, après avoir eu son accord ce qui fait qu'elle ce fracassa la tête contre l'un des murs de la pièce, ce qui fit crier de peur Yukari, tandis que Yuri commençait petit à petit à sombre dans l'inconscience.

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Deux ans après la naissance d'Aiko, le temps semblait avoir très vite passé pour toute la petite famille. Yuri continuait la craétion d'armes, mais à part çA, elle ne faisait plsu grand chose à part s'occuper de sa fille, ce que ne faisait pas beaucoup Akito, qui la prenait dans ses bras que pour lui faire un câlin ou s'amuser avec, mais le reste, c'était tout Yuri qui devait faire, du coup, elle était sans cese fatiguée. Elle avait faillit mourir durant l'accouchement dans la grande maison des Kagiri, mais par une grande chance, et beaucoup de soins, elle s'en était sortie, ce qui montrait que son maître tenait vraiment à elle, car en temps normal, il l'aurait sûrement laissée mourir.

Yukari, quant à elle, était très active et était souvent fatiguée, car elle travaillait beaucoup trop pour le maître. C'était à présent elle, sa nouvelle garde du corps, et de ce fait, il l'emmenait partout où il allait, mais cela n'empêchait pas les deux filles de continuer à s'aimer en secret. Cette nuit, Yuri avait décidé de sortir faire une promenade, avec sa fille, qu'elle aimait beaucoup. au final, à force de s'en occuper et de la voir grandir un peu plsu chaque jours. Cette dernière semblait être contente de cette balade autour de la maison, et apprenant à marcher, Yuri lui tenait la main pour qu'elle ne tombe pas. Yuri la hissa au-dessus du portail, avant de s'asseoir à son tour.

"Aiko, tu vois ces étoiles ? Ce sont un signe d'espoir. Plus tu as l'impression de les atteindres avec tes mains et plus tu seras motivée pour accomplir tes rêves. Moi, il y a bien longtemps que j'ai perdu le chemin de la route qui me menaient à elle, mais toi... Toi tu es libres, tu peux faire ce que tu veux. Tu es libres, comme un oiseau..."

Yuri dit ces mots à Aiko en ayant les larmes aux yeux. Sa fille, semblant comprendre, lui fit un gros câlin. Ce qui fit avoir un faible sourire à sa mère. Aiko ne ressemblait peut-être pas beaucoup à Yuri au terme du physique, mais intelligemment, elle était au même niveau que Yuri, voir même plus. C'est peu de temps après que Robert fit une apparition furtive, ne voulant pas déranger la demoiselle, mais s'étant fait remarquer par Aiko, qui le scrutait avec un air fasciné, il fini par s'approcher et Yuri eut l'air contente de le voir, ce qui semblait être réciproque.

- Eh bien, cela fait une éternité que je ne t'avais plus vue, je commençais à croire que tu étais morte. C'est elle ta fille ? Vanessa m'a tout raconté, et elle a eut beaucoup de mal à me ramener à la raison, mais à présent, ça va un peu mieux. Coucou petite ! Je suis ton pépé ! Tu es vraiment mignonne !

- Coucou pépé ! m'appelle Aiko, et toi ?

Robert s'adressa à la petite, après s'être adressé à Yuri, et vu son âge, il pensait qu'elle allait lui répondre par un semblant de mot, mais ce qu'elle lui dit, le surprit, ce qui fit un peu rire Yuri.

"Tu n'es pas le premier à être surprit. C'est comme ça depuis qu'elle a comprit comment on fait pour parler. Elle est comme je l'étais à son âge, en avance sur son temps. J'ai faillis mourir, mais ça va, je vais bien"

- Ah oui, en effet, j'en suis baba ! Moi, à son âge, je savais à peine dire "papa", comme quoi, on est tous différent

Yuri sourit face à la remarque de l'homme qu'elle prenait pour son père, puis lorsque ce dernier fini par saisir la petite dans ses bras, elle ne pu s'empêcher de le surveiller, tandis qu'il la faisait rire en lui faisant faire l'avion et d'autres bêtises pour la faire rire. C'est pendant ce court laps de temps qu'une idée lui vint à l'esprit.

"Papa, tu peux faire quelque chose pour moi ?"

En entendant ces mots, dit avec un grand sérieux, Robert arrêta de jouer avec la petite et la reposa sur le petit mur, prrelié au portail où Yuri aimait s'asseoir.

- Oui. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?

"Tu as encore des anciens contacts dans la marine ? Des amis à qui tu pourrais faire une confiance aveugle et à qui tu serais capable de lui confier le secret d'un meurtre sans qu'il te dénonce ?"

"Oui, il me reste un ami fidèle. Pourquoi cette question ?

"Parce que, j'ai envie de trouver quelqu'un à qui confier Aiko, le temps que je me sorte de cette sale situation. Je lui en ais déjà parlé, elle comprend. Bon, je ne susi pas vraiment sûre que ça l'enchante, mais c'est pour son bien. Si elle reste ici, son avenir, c'est zéro. Elle va devenir une sale riche égoïste et cruelle, et je n'ai pas envie qu'elle devienne comme son père. Tu crois qu'il serait d'accord de s'en occuper ?"

- Et à moi on ne me demande pas mon avis ?Je te rappelle qu'indirectement, elle est aussi ma fille !

Robert était resté perplexe face à la question de Yuri et il lui avait répondu en toute franchise. C'est ensuite que la demoiselle lui avait exposé son plan, ce qui avait gêné le géant homme, car il ne savait pas si c'était une bonne idée ce que voulait faire la jeune fille, bien qu'il comprenait très bien qu'elle ait envie de sauver Aiko, mais monter un tel plan, c'était risqué. C'est ensuite que Yukari fit irruption dans la conversation, car étant arrivée juste à ce moment, elle ne semblait pas être aussi emballée que Yuri à l'idée d'éloigner Aiko.. Etant tous surpris, Yuri sauta de son perchoir et ce mit face à sa belle.

"Je suis désolée de ne pas t'en avoir parlé, car j'étais presque sûre que tu serais contre cette idée"

- Je ne suis pas contre ton plan, je suis contre le fait que tu ne m'aies rien dit espèce d'imbécile !

"Désolée.. "

- Je te pardonne ! Arrête de faire cette tête, tu vas finir par me faire pleurer ! Bref, il faut déjà prévenir ce gars et être vraiment sûr qu'il soit ok, et après, il faudra inventer une bonne excuse pour que tout ce passe en douceur, sans qu'il n'y ait de morts

- Je vais tout de suite l'appeler. Faites attention à vous mes chéries

Yukari semblait être agacée par les cachotteries de son âme soeur, mais cette dernière fut très bien comment l'apaiser. Une fois calmée, la miss dit comment elle pensait qu'ils allaient s'y prendre, et le duo semblait être d'accord. Après avoir remercié Robert, les filles rentrèrent coucher la fillette, qui semblait être bien fatiguée par cette petite balade nocturne.