La dernière île ! Une entrée remarquée !

Roronoa Zelgius, ou plus communément appelé L'Épéiste Borgne, n'est autre que l'une des tentatives de la Marine de cloner de puissants pirates un peu partout sur l'ensemble des îles. East Blue étant la mer la plus calme, il ne fut pas étonnant que Monkey D. Luffy et Roronoa Zoro, avec des primes très élevées pour ces mers, furent des cobayes pour la création de humains artificiellement crées. Mais par sécurité, Zelgius avait la ferme conviction d'être un vrai humain, ne sachant absolument pas qu'il était un clône. La Marine le laissa partir en voulant l'avoir comme un agent dormant, qui pourrait leur ramener des pirates à tout moment, voulant faire de lui le Shichibukai parfait. Un pirate aux ordres de la Marine qui leur ramènerait les têtes des plus grands hors-la-loi. Mais tout ne se passa pas comme prévu. Il était si convaincu d'être quelqu'un d'authentique, qu'il n'aida jamais la Marine, et s'évada du complexe où il avait été enfermé, quelque part sur East Blue, vers les Archipels de Konomi, gérées par le G-4. C'est l'un des quartiers généraux de la Marine se trouvant sur l'une des mers et non sur Grand Line. Le 77ème régiment de Pudding Pudding est directement rattaché au G-4 par exemple.

Le G-4 a la forme d'une grande tour où sont enfermés et utilisée comme base pour les différents tests sur les Senshuus. Du petit Pacifista au Senshuus de dernière génération. Tout cela sous les ordres directs du Vice-Amiral Polatsu, un scientifique complètement fou de la Marine qui souhaite surpasser Vegapunk. Certains disent qu'il a été le collègue de Vegapunk, tout comme Cesare. Mais ce ne sont que des rumeurs, bien évidemment. Sur cette base se trouvait un grand nombre de pirates qui avaient été clonés, et Zelgius arriva à s'y échapper après s'être battu avec une cinquantaine de Marines et un Capitaine, et aussi volé évidemment un bateau de la Marine. Il n'avait pas eu la chance de croiser le fer avec le Vice-Amiral. Quelle chance !

Après avoir fuit cet endroit, il cru que son voyage allait s'arrêter très vite en croisant la route d'un Roi des Mers ressemblant à une sorte de Serpent avec cornes et deux langues qui sortaient de sa bouche. Mais par chance, il pu l'esquiver et continuer son périple. Il s'arrêta sur à Loguetown, en passant totalement à côté du Baratie qu'il ne put donc pas visiter. Être sur l'île où le roi des pirates était né avait suscité énormément de gens à vouloir partir en mer. Mais ils ne pouvaient pas le faire seul, c'est pourquoi Zelgius leur proposa de venir avec lui. C'est comme ça qu'il put se faire un début d'équipage, lui permettant ainsi de naviguer par lui-même jusqu'aux confins du monde. Il y avait beaucoup de gens prêts à le suivre, et c'était parfait.

Suite à cela, il put aller au Cap des Jumeaux et ainsi entrer dans Grand Line avec son bateau volé. Il avait même à ce moment dessiné un Jolly Roger qu'il fit accrocher sur le bateau. Lorsque finalement ils arrivèrent sur la Route de tous les périls, il arriva sur l'île de Yagi Shima en tout premier. Aussi nommée l'Île des chèvres, et en effet, ils portaient bien leur nom. Leurs habitants étaient des humains qui ressemblaient à des chèvres, et il ne serait pas étrange de penser que Merry, le majordome de Kaya, venait de cette île, ou que ses ancêtres en venaient. Les locaux avaient du mal à voir des pirates venir, surtout au vu des différents problèmes qu'ils avaient. En effet, une capitaine pirate qui se trouvait sur une presqu'île pas loin, avait pour habitude de venir tous les trois mois pour leur voler leur nourriture, ou plutôt leur extorquer.

Dommage pour eux que Zelgius était là. Il n'aida pas les hommes ressemblant à des boucs pour la gentillesse, mais car il n'en avait pas le choix. Ils lui promirent de lui offrir un vrai bateau, et ainsi il pourrait se débarrasser de ce navire aux couleurs de la Marine. Il alla donc les voir sur leur petit havre de paix. L'équipage du Loup Affamé, car leur capitaine ressemblait à un loup selon certains. Ce n'était pas un animal, c'était bien un être humain, mais son faciès faisait penser à un loup. Il ne fut pas très difficile de le vaincre, et suite à cela, ils lui offrirent un véritable bateau pour naviguer. Il leur demanda uniquement de faire une figure de proue à l'image du Roi des Mers qui a failli le tuer quelques temps auparavant.

Sa prochaine escale fut Prison Island. Une île gouvernée entièrement par la Marine, et dire qu'un équipage pirate accosterait ici était bien idiot. Mais ils le firent quand même. Zelgius fit la connaissance du Colonel Sieghart qui gérait l'endroit. Un homme qui avait passé presque toute sa vie à polir son corps pour en faire une arme redoutable. Le sabreur se pensant invincible le combattit, mais perdit contre lui, se faisant enfermer avec son équipage. C'est d'ailleurs contre lui qu'il perdit son oeil gauche. Ils lui passèrent des menottes en granit marin en voyant qu'il avait pu faire bouger un de ses katanas pour qu'il aille dans sa main. Mais cela lui donna une idée.

Ce n'est que quelques jours après qu'il put récupérer ses épées, battit un grand nombre de marines, et lorsque le Colonel arriva, il lui fit voir sa toute première technique du Mugentoryu. Plusieurs épées des marines battus se mirent à voler autour de Zelgius, et il pu attaquer avec ces dernières en plus de son propre corps. Cela surprit le Colonel qu'il puisse utiliser ses pouvoirs malgré les menottes en granit marin, qu'il fut acculé, et finit déchiré de tous les côtés sans pour autant mourir. Zelgius et son équipage s'enfuirent ensuite de la Prison pour reprendre leur périple, n'oubliant évidemment pas d'emporter des vivres et un nakama supplémentaire.

La destination après fut Vila Island, où un roi tyrannique imposait des taxes beaucoup trop élevées à ses habitants, et que petit à petit, une révolte fut lancée. Mais Zelgius ne fut pas le seul à aider, ou plutôt à forcer cela, il fit équipe avec des Révolutionnaires. Et à eux, ils purent renverser le roi en place et y asseoir un monarque qui était bien plus utile que ne l'était l'ancien.

Il passèrent quelques temps ensuite sur l'île de Mewni pour se ravitailler et demander quelques petites choses. Le monarque en place semblait si gentil et l'endroit si bien, que l'on aurait cru à un conte de fée. Ils furent si gentils, que Zelgius ne put s'empêcher de piller et tuer sur son passage. Volant ainsi un grand nombre de vivres, de matières précieuses et autres choses. Le roi n'avait pu rien lui refuser, ils étaient bien trop faibles comparé à un pirate aussi imposant que lui. Il ne tua que quelques personnes, cela avait suffit à faire plier le genou à tout le royaume. Il avait littéralement le roi à ses pieds, lui écrasant le crâne par moment en lui ordonnant de tout lui donner. Tout ce qu'il pouvait mettre sur son navire, contre sa vie ainsi que celui de sa famille.

Le voyage avait été maintenant très long depuis l'île de Mewni, et le Log Pose semblait faire n'importe quoi. Zelgius en avait marre et était à deux doigts de rebroucher chemin pour retourner à Mewni. Mais alors que tout semblait perdu, la prochaine île fit son apparition. Motu Nui. Ils accostèrent leur navire et purent remarquer que les natifs étaient en pleins préparatifs, probablement pour une fête ou quelque chose comme ça.

Et seulement quelques minutes après leur arrivée, un grand homme avec peu de vêtements s'approcha d'eux avec quelques hommes. Zelgius ne se faisait pas trop de souci, ils semblaient être très archaïques sur cette île. Il attendit donc les premières paroles du chef de l'île.

Le fait que le chef de l'île se montre en personne, et sous bonne escorte, forçait le respect du pirate. Rien qu'à le voir, il savait que cela n'était pas un homme du genre à se laisser marcher dessus, et que comparé au roi de pacotille qu'il a pu voir quelques îles auparavant, lui pourrait lui donner du fil à retordre. Zelgius pourrait totalement s'installer ici quelques temps et les obliger à lui laisser des vivres contre leurs vies. Mais il était d'humeur diplomatique. Le capitaine borgne aux trois épées observa donc le grand homme de couleur aux multiples tatouages. Sûrement une de ses îles ou plus tu as de tatouages, et plus elles prouvent que tu es un vaillant guerrier. Lui préférait avoir des cicatrices, elles témoignaient de la grandeur des combats.

Son regard se posa pendant un instant vers un cocotier. Il avait tout à fait remarqué Moana qui s'était cachée. Du moins, il avait senti sa présence. Non, pas avec le Haki, simplement car elle dépassait très légèrement et qu'il avait une vue perçante. Il fit signe à ses hommes de décharger ce qu'ils avaient, des caisses de différents matériaux qui pouvaient potentiellement intéresser les autochtones.

- Le Capitaine Roronoa Zelgius. Hors-la-loi, pirate et mauvais garçon.

dit-il avec une pointe d'amertume dans sa voix. Il ne se moquait pas spécialement du Chef de village, mais il voulait simplement lui faire comprendre qu'il n'était pas un enfant de choeur. Et que si il souhaitait anéantir ce village, aussi fermé au monde qu'il pouvait être, cela ne serait pas bien difficile. En même temps, il est difficile pour lui de se montrer gentil et magnanime alors qu'on l'accueille avec des lances braquées sur lui. Au vu du fait que sa prime avoisinait les 200.000.000 de berrys, peut-être avait-il entendu parlé de lui. Mais c'était peu probable, cette île semblait si fermée à tous.

- Je souhaite rester quelques jours pour ravitailler mon équipage en vu d'un départ pour l'île de Sabaody. Nous avons de quoi vous payer. Du tissu, des matières premières. Beaucoup de choses que votre civilisation ne possède pas.

Il fit un geste de la main et un de ses hommes ouvrit une caisse contenant du tissu de couleur rouge. Cela jurait énormément avec le gros bateau pirate et le drapeau noir qui filait au rythme du vent.

Zoro n'était pas fou en final. Avant même que le chef de l'île ne puisse parler, un bruit se fit entendre du côté du cocotier qu'il avait remarqué. Et oui, il y avait bien quelqu'un derrière. Et au vu de l'énervement du chef de l'île, il était certain que c'était sa fille, ou quelqu'un de sa famille en tous cas. Il n'eut le temps de dire quoique ce soit que la jeune fille l'appela papa, le confortant dans ce qu'il pensait. La jeune fille au teint basané était donc bien la fille du chef du village et elle semblait intéressée de voir un bateau pirate d'aussi près. Il était fort probable qu'au vu de la réaction du chef du village, rares étaient les hors-la-loi qui s'arrêtaient à cette île. Ils passaient probablement directement à Sabaody, mais ayant besoin de quelques denrées, il était obligé de s'arrêter ici, pour leur prendre des vivres.

Les deux discutèrent un petit moment ensemble, avant que le chef du village ne se remette à parler à Zelgius. Son bras se trouvait au niveau de ses sabres. Non pas dans un but d'oppression ou de préparation au combat, mais bien uniquement pour reposer son bras. Il aimait bien faire ça pour éviter d'être droit comme un piquet.

- Une célébration traditionnelle ? Et quelle est-elle ? Et puis vous savez que nous autres, nous sommes de grands fêtards.

Il n'avait eut le temps d'avoir une réponse que la jeune femme se mit à parler du fait que cela serait intéressant de les avoir avec eux, surtout que c'était la fête de la vie et de l'océan, alors quoi de mieux que des pirates pour parler de leurs aventures aux habitants ? Zelgius n'était pas toujours un grand pirate sadique qui détruisait tout ce qu'il voyait, il lui arrivait parfois d'être diplomate. Et au vu de comment cette île semblait pauvre, il n'avait aucun intérêt à les attaquer ou tenter de les avoir sous son aile. Si il s'appelait Barbe Blanche, il pourrait, mais il était bien loin de devenir un Yonko. Même si c'était l'un de ses objectifs.

- Je vous remercie, monsieur... Comment dois-je vous appeler ? Je mets mon honneur de pirate, et d'épéiste, que personne provenant de mon navire ne viendra vous faire le moindre mal. Et si c'est le cas, je m'occuperais personnellement de ce dernier. Et si jamais par mégarde, un autre équipage pirate vient vous attaquer...

Il posa son regard sur la jeune fille avant de revenir sur le grand homme. Faisant signe à ses hommes de décharger les caisses de textile, de vin et d'autres mets savoureux qu'ils n'avaient en aucun cas ici.

- Nous nous occuperons de leur cas.